Vivre à Cotonou, comme on devrait le savoir, n’est pas chose aisée à cause de moult problèmes comme celui de l’occupation anarchique des trottoirs. Devant cette situation, les autorités municipales semblent dormir au lieu d’agir efficacement.
Ce n’est plus un secret, cette forme de marché qui se dresse le long des grandes artères de Cotonou et ses environs occupant les trottoirs, parties réservées aux piétons .Des étalages installés par ci par là par des centaines de vendeurs ou revendeurs de produits divers allant de divers objets, articles, jouets , produits alimentaires, matériels de bureau, de cuisine, de propreté, de construction et même de couchage. Pire, il y a des gens qui dorment ou qui préparent sur les trottoirs. Dans l’ensemble, tout ce beau monde exerce dans l’informel au vu et au su des autorités politico administratives de la plus grande ville du Bénin. Conséquence, ceux-ci obligent les piétons à venir discuter les voies avec les motocyclistes et les automobilistes. Un phénomène qui prend une grande ampleur en ces périodes de fêtes de fin d’année. Bien qu’ils soient conscients du danger que représente une telle pratique qui porte entorse à la bonne circulation provoquant ainsi des accidents avec des dégâts matériels voire des pertes en vies humaines, ces « hors-la-loi des trottoirs » n’ont pas l’intention de libérer un jour les lieux car selon beaucoup d’entre eux, il faut exposer ses articles afin d’attirer l’attention des clients. « Si nous n’étalons pas au dehors nos articles, les clients ne viennent pas et du coup, nous ne vendons plus » ont renchéri certains parmi eux. Côté piétons, ils dénoncent le silence coupable de la mairie et interpellent la Direction des services techniques (DST) de Cotonou qui semble dormir à propos de son rôle qui est de préserver la vie des citoyens. Par le passé, il y a eu des casses et ramassages qui ont été salués par les populations. Mais quelques heures après, les gens ont repris leurs places. Avis donc aux autorités municipales si elles veulent protéger les populations et faire de Cotonou, une belle ville.