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Montée de la fièvre électorale Talon-Yayi ou la guerre sans fin
Publié le mardi 15 decembre 2015  |  La Tribune de la Capitale
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© Autre presse par DR
Photo montage du président Yayi Boni et Patrice Talon




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La Tribune de la Capitale
6 h ·

Montée de la fièvre électorale
Talon-Yayi ou la guerre sans fin

Ceux qui prédisent que l’affrontement entre Yayi et Talon gagnerait en intensité au fur et à mesure qu’on s’approcherait de la présidentielle et ira même au-delà de 2016 sont en train d’avoir raison. Comme dans une guerre sans fin, l’un et l’autre ne ratent aucune occasion pour se flécher, médias interposés.
Malgré toute sa volonté de ne pas se mettre dans une posture de polémiste ou revancharde, Patrice Talon ne peut s’empêcher de jeter des pierres dans la mare Yayi. C’est carrément inévitable. Sauf s’il choisissait de jeter l’éponge. Sinon, en tant que candidat, il est obligé d’attaquer de temps à autre pour marquer son terrain et essayer de l’élargir au fur et à mesure qu’approche l’échéance fatidique. Certes, pour échapper à la critique qui disait de lui qu’il lui était impossible de ne pas chercher à assouvir sa soif de vengeance vis-à-vis de son ancien allié, Patrice Talon a fait de son mieux pour montrer l’image d’un homme conciliant. En témoigne ce retour presque en catimini alors que les Béninois s’attendaient à un retour triomphal avec fanfares et trompettes. Il n’en fut rien. Mieux, l’homme a surpris tout le monde par un discours pacifiste sans une once d’attaque. Mais on savait que cela ne pouvait pas durer. Sauf s’il refusait d’aller au charbon. Et ce n’est pas ce qu’il a dit. Il est rentré pour ça. Conséquence, ses sorties actuelles et celles à venir n’ont et n’auront rien à voir avec l’angélisme de départ. On en a eu l’illustration la plus vivante à l’occasion de sa dernière rencontre avec la diaspora. Soucieux, malgré tout, de son image, le potentiel candidat a mis toute la forme requise dans ses propos. Tant et si bien qu’il faut prendre le temps de les décoder avant d’en saisir la substance. Il n’empêche qu’à aucun moment, il n’a raté l’occasion d’égratigner ou carrément d’attaquer Boni Yayi. Avec des révélations qui donnent froid au dos. Surtout lorsqu’il dit connaitre le système, en parlant du K.O. Une révélation qui peut faire tomber un régime ; disons plutôt un pays sérieux où l’opinion publique compte ; car il s’agit d’une révélation qui a plus l’allure d’un aveu ou d’une confession qu’autre chose. Passons les autres petites piques lancées non seulement contre son ancien ami et le système de gouvernance qui pèche par des pratiques qu’il dénonce. La promotion de la médiocrité, le clientélisme, le manque de vision…Toutes choses qui ont conduit le Bénin et son économie dans un état calamiteux. Il est donc clair que Patrice Talon ne fera pas de cadeau à Yayi. Et le contraire est tout aussi certain.
Duel à mort
Boni Yayi n’a pas attendu les suscitations de candidature de l’homme d’affaires et la quasi confirmation par l’intéressé pour se mettre à ses trousses. Malgré les non-lieux, malgré le pardon, cela a continué. Donc ce n’est pas quand l’homme s’est décidé à se battre pour s’asseoir dans son fauteuil qu’il va le laisser tranquille. Comme la réponse du berger à la bergère, il faut s’attendre à ce que la grande partie de l’énergie que Yayi ne manquera pas de déployer au profit de son poulain soit dirigée contre Talon. Car il est hors de question pour lui de céder son fauteuil à celui qu’il désigne comme l’ennemi numéro 1 du pays. Le pilleur par excellence ; celui qui a mis à genoux les paysans et qui veut couler le Bénin par des prétentions qui se chiffrent à des milliards ; selon Yayi. On a eu un avant-gout de ce que sera la campagne à l’occasion de sa dernière visite de contrôle et de suivi des chantiers du Gouvernement à Porto-Novo et dans le nord. Dans le style qui lui est propre – pas besoin d’un meeting pour régler ses problèmes avec ses adversaires politiques – Yayi a saisi l’occasion de cette sortie pour dire encore tout le mal qu’il pense de l’homme. Et l’image est claire : le bâtisseur sur les chantiers et le pilleur qui rôde et qui attend de tirer les marrons du feu. Moralité : la fin de la guerre Yayi- Boni n’est pas pour demain. Et la campagne risque de nous offrir un match Yayi-Talon dans le grand match qui mettra aux prises tous les candidats en lice. On est, comme dans un film, dans ce qu’on appelle « l’actualité » qui présage du reste. Mais la vraie question est de savoir ce que le peuple y gagne. Maintenant et même après l’élection du prochain Président ; vu que nous sommes en présence, reconnaissons-le, de deux importantes forces. Yayi avec sa vieille machine bien huilée, Talon avec sa puissance financière et la hargne de gagner. La réponse à cette question essentielle pourrait conditionner certains choix décisifs.

Assan OKRO
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