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Echos de la vallée Passation de service à la tête de la direction générale de la police nationale
Publié le mardi 15 decembre 2015  |  La Tribune de la Capitale
Didier
© aCotonou.com par DR
Didier Atchou, Directeur Général de la Police Nationale




Les défis qui attendent le contrôleur général Didier Atchou
Sous les regards de Placide Azandé, ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et des cultes, le nouveau directeur général de la police nationale Didier Atchou a pris officiellement service le mercredi 02 décembre 2015.
Même si beaucoup de choses ont été faites par sessi louis-Philippe Houdégnon à la tête de cette direction, bon nombre de défis restent à relever car tout n‘est pas rose.

Pendant deux ans 7 mois, l’homme fort de la direction générale de la police nationale sessi louis Houdégnon a dirigé les disciples de Saint André. Certes il a géré cette maison avec beaucoup de détermination et d’abnégation. Seulement des problèmes lui ont échappé sinon sont rangés au second rang.
L’administration étant une continuité, il revient donc au nouveau directeur général de la police nationale (Dgpn) Didier Atchou de relever ces défis qui se dressent comme une série de montagnes.
Les statuts particuliers des policiers que le chef de l’état Boni YAYI a promis signer même les yeux fermés sont toujours en souffrance alors que les disciples de Saint Mathieu en bénéficient depuis un moment. Il revient à l’actuel DGPN de bousculer son prédécesseur actuellement au cabinet à régler au pressé cette situation administrative. S’il est vrai que nos flics dépendent d’un ministère et que cette structure bénéficie chaque année d’un budget, pourquoi nos commissariats sont restés sans sous ? pas de fonds de roulement même pas une caisse de menues dépenses à leur disposition. Comment peut-on mettre des unités de commandements sans aucun franc et s’attendre à de bons résultats ? Si les choses se passaient et continuent de se passer de cette manière peut-on un jour rêver à la suppression du langage « tracasserie policière » rançonnements et autres mots synonymes ? Encore là ‘’un problème-montagne’’ à résoudre par le nouveau patron de la direction générale de la police nationale. Quand on fait un tour dans nos commissariats surtout ceux des localités on note avec amertume les conditions dans lesquelles nos flics font le travail de la sécurité publique.
Pas de moyen roulant. Même pour les déferrements nos policiers utilisent leur propre moyen ou sollicitent les moyens des amis. Parfois,- ils négocient avec les chauffeurs sur nos parcs autos. Ce qui est triste et reste difficile à entendre, il faut qu’ils achètent du carburant pour mettre dans ces véhicules et dans le maigre salaire qu’ils prennent. Quand on analyse un peu la chose, tout porte à croire que la question de sécurité est limitée à Cotonou et dans certaines grandes villes du pays. L’actuel DGPN doit faire des descentes dans les unités de nos arrondissements pour s’en rendre compte des conditions de travail dans lesquelles nos policiers s’échinent nuit et jour.
Pour preuve, la mairie de la capitale est située dans la localité d’Agbokou. Le commissariat d’Agbokou donc devrait être le garant de la sécurité du maire, ses adjoints et tous les citoyens de cette localité. Pour le moment, ce rêve n’est encore une réalité. Outre le commissaire, le commandant et quelques inspecteurs de police, il n’y a qu’à peine quatre éléments disponibles pour répondre à toutes les sollicitations. Difficile équation donc à résoudre. Ici par exemple il faut noter que le seul véhicule administratif est en panne et garé il y a bientôt quatre ans. La population devant ce triste tableau, se demande parfois ce qu’on fait de ces multiples véhicules de police qu’on observe ça et là dans nos villes et tous ces pelotons qu’on nous présente lors des défilés des forces armés.
L’autre problème, reste l’obscurité répétée qu’on observe dans nos commissariats suite aux coupures du courant électrique. Même pas un petit groupe électrogène dans certaines unités. Si déjà le poste de police est en obscurité voire insécurité comment les policiers peuvent-ils répondre promptement à de diverses opérations nocturnes ?
Pour finir il faut que l’actuel DGPN lutte pour les primes de sécurité de fin d’année afin de motivé nos agents. Voilà tant d’éléments auxquels le nouveau locataire de la direction générale de la police nationale doit faire face pour parfaire les prestations de ses administrés et pourquoi pas celles de la police toute entière. Nous sommes aujourd’hui à quelques jours des fêtes de fin d’année et à quelques semaines des élections présidentielles de 2016. Que les patrons de la chose sécuritaire agissent vite et très vite en vue de garantir à chacun et à tous le minimum de sécurité.
Elie Tokpo
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