Les élections présidentielles de 2016 n’apporteront plus rien aux maîtres chanteurs de la mouvance présidentielle. Autrefois intéressé à la moindre rébellion, les agitations récentes d’un thuriféraire ont révélé son pétard mouillé.
Il a fini par rejoindre les rangs et cracher le morceau. Certains le croyaient capable de quelque chose lorsqu’il criait partout. Mais, il n’avait finalement aucune force et aucune destination. Les temps sont donc révolus et il faut s’en convaincre. Cet élu du peuple qui n’a eu son fauteuil que sur la distribution de matériaux et billets de banque, même en violation des textes, ne vaut plus rien tout seul. Il a finalement compris que le chantage est terminé et qu’il risquait gros en trainant à rallier les rangs. En effet, dès que le choix du candidat a été imposé au groupe sans autre forme de concertation, l’élu est entré dans une rébellion qui ne dit pas son nom. Il voulait certainement que son leader lui fasse appel comme à l’accoutumée pour le bercer ou l’apaiser avec des billets de banque et autres avantages. Là, ce fut un fiasco. Peut-être voulait-il aussi que les autres candidats ou cercles politiques lui fassent appel pour qu’il puisse engranger quelques ressources. Mais là encore, rien n’y fit. Car, plus personne ne tombe dans ces manœuvres de basse classe. Et d’ailleurs, après les différents coups bas qu’il a posés ça et là, il n’est plus le bienvenu nulle part. Finalement, le pétard mouillé, disons l’élu en perte de vitesse a vite saisi une occasion moins solennelle pour rallier les rangs avec des arguments on ne peut plus fallacieux. La preuve est que cela n’a fait mouche nulle part. Car, s’il ne se rangeait pas très vite, il pourrait subir les contrecoups de son entêtement à servir la cause qui l’a fabriqué de toutes pièces. L’élu doit comprendre que les temps sont révolus et qu’il ne trouvera plus rien, parce que la rivière a tari et c’est à lui maintenant d’y apporter de l’eau en signe de reconnaissance, ou de périr en cas de dissidence.
Junior Fatongninougbo