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Sommet extraordinaire de la CEDEAO à Dakar Dakar, le 12 septembre 2015. Un Sommet extraordinaire de Communauté Économique des États de l`Afrique de l`Ouest s`est tenu Dakar. Huit chefs d`État étaient du rendez-vous pour parler de la sécurité. Photo: Le president du Benin, SEM Boni Yayi. |
Depuis sa sortie du samedi 28 novembre 2015 au stade de l’Amitié de Kouhounou pour l’officialisation de la «Nouvelle Conscience», l’ancien Premier ministre de Boni Yayi est dans le viseur de ce dernier. La trouvaille, lui faire endosser le dossier Icc Services.
Sortie de bonheur ou de malheur pour Pascal Irénée Koupaki ? Les disciples de la «Nouvelle Conscience», sans hésiter, répondront qu’il s’agit d’une sortie de bonheur. Leur engagement est tel qu’on ne peut douter un seul instant de leur Courage, leur Foi et leur Abnégation. Ils semblent prêts à tout pour hisser leur leader aussi haut que Cotiakou. Seulement, de sources très proches de l’ancien Premier ministre, on apprend que cette sortie a été le début d’un calvaire pour ce dernier. Le camp Yayi est décidé à mettre le dossier Icc Services sur le compte de l’ancien Premier ministre.
Une information qu’on commence déjà à véhiculer sur le terrain aux pauvres populations qui pour la plupart ne savent même pas grand-chose de ce dossier. Ceci explique certainement le communiqué signé de Pascal Irénée Koupaki et relayé par la presse la semaine passée. Yayi veut détruire tous ceux qui pensent, d’une manière ou d’un autre, constituer un obstacle pour Lionel Zinsou. Ne voyant pour l’instant que Koupaki qui, aujourd’hui, a gagné considérablement du terrain, en dehors de Patrice Talon, le diable est lâché. Un dossier qui, à en croire de très proches du Chef de l’Etat, qui se refusent à aller dans le dénigrement, n’a rien à voir avec l’ancien Premier ministre.
Au contraire, reconnaissant-ils, il a fallu son autorité pour que toute la lumière soit faite sur ce dossier. «Les vrais acteurs sont encore là, tous vivants, et on peut les interroger. Yayi n’est pas obligé de soutenir Pascal Irénée Koupaki, mais vouloir lui faire porter cette responsabilité, c’est ne pas vivre dans la crainte de Dieu», a affirmé un ancien ministre. Un dossier certainement à rebondissements qui montre simplement que Yayi continue d’en vouloir à son ancien collaborateur qui, pendant sept (7) ans, a donné le meilleur de lui-même pour la réussite des deux mandats.
Grégoire Amangbégnon
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