Le président du parti Restaurer l’espoir (RE), l’Honorable Candide Azannaï a initié ce mercredi 16 décembre 2015 au siège du parti, une causerie avec la presse. Entrant dans le cadre des neuf années d’existence de RE, l’initiative, la première d’une série, a tourné autour de la Justice et de l’Etat de droit au Bénin et débouché sur l’option Patrice Talon.
« Justice bafouée, Etat de droit menacé : que faire maintenant, au soir du système Boni Yayi ? ». Tel est le thème autour duquel ont porté les échanges entre Candide Azannaï et les journalistes. « Imposé », selon lui par les menaces qui pèsent sur l’édifice démocratique béninois, ce thème a été l’occasion pour le député de dénoncer avec vigueur, les outrages essuyés par la justice béninoise depuis 2006. Se référant aux «nombreuses publications et adresses » de Michel Adjaka, le président de l’Union nationale des magistrats du Bénin, l’orateur, avec ce franc-parler qui fait sa particularité, a passé en revue quelques « manœuvres récurrentes de bâillonnement de la justice (…) visant à mettre à l’horizontal les magistrats, à rendre artificielle l’indépendance de la justice ». Pour lui, il ne fait l’once d’un doute qu’au Bénin la « démocratie se transforme en « démocrature » depuis une décennie. Et y concourent, selon lui, « un alignement politique des institutions publiques », l’affaiblissement des partis politiques, la confiscation des « organes et moyens publics d’information et de communication ou encore « une politisation exagérée de l’administration publique sur fonds de régionalisme, de la concussion et du népotisme, d’une corruption arrogante». Estimant que la vapeur peut encore être renversée, Candide Azannaï préconise des solutions urgentes, deux réformes qui lui « paraissent nécessaires, voire incontournables». Ces solutions qui passent par « un réexamen du système partisan» et « la réforme institutionnelle du système démocratique libéral» ne seront possibles que par Patrice Talon, cet homme qui a été capable « de mettre son génie au service de l’intérêt général», le 19 mai 2015 en contribuant à « la libération du pouvoir législatif», donnant la preuve de son attachement à la démocratie et à l’Etat de droit. C’est cette option, l’option Talon que préconisent Candide Azannaï et ses militants pour libérer le pouvoir exécutif au Bénin dès le 6 avril 2016.
Flore S. NOBIME