Le système sanitaire béninois vient de connaître une amélioration de sa performance. Ceci, grâce au lancement officiel de la formation au cycle de master à l’institut national médico sanitaire de Cotonou. Déroulé hier mercredi 16 décembre 2015, le lancement a été couplé avec l’inauguration du bâtiment devant accueillir les nouveaux apprenants de ladite institution.
Fruit du programme d’appui au secteur santé (Pass Sourou), concrétisé grâce au financement du Royaume de la Belgique, la République fédérale allemande et le Bénin, le lancement officiel du programme de formation au cycle de master à l’Inmes, couplé avec l’inauguration d’un bâtiment du centre de formation des infirmiers diplômés d’Etat, est une première au Bénin. Grand pari réussi dans la vision de combler le grand déficit en ressources humaines, c’est un acquis qui augmentera les années à venir, l’accessibilité de santé de qualité, par des Béninois formés au Bénin. D’un coût global de plus de 14 milliards F cfa échelonné sur 5ans, les travaux de réhabilitation du bâtiment ‘’A’’ de l’Inmes inauguré ont coûté 131 millions fCfa. A en croire Marie Heuts, l’attachée à la coopération internationale de la République belge, cet appui du programme d’appui au secteur santé (Pass Sourou) permettra, en dehors de l’Inmes à Cotonou, le démarrage du cycle de licence à l’institut de formation en soins infirmiers et obstétricaux (Ifsio) de Parakou, dès septembre 2016. Après avoir énuméré les nombreuses insuffisances qui ont jalonné sa gestion à la tête de l’Inmes, Pr Sidonie Tchabi- Hounnou, Directrice de l’Inmes a fait savoir à l’assistance, sa satisfaction, car c’est la réponse désormais à plusieurs préoccupations tant exprimées. Gynécologie-obstétrique, Puériculture-pédiatrie et Santé mentale : ce sont les trois (03) filières à travers lesquelles les étudiants de ce nouveau cycle de formation dont la toute première promotion déjà disponible, approfondiront leurs connaissances en matière de soins sanitaires. « Ne venez pas à l’Inmes pour changer votre statut. Venez pour bien assurer les responsabilités qui sont les vôtres, car les défis qui vous attendent en tant que les apprenants de la première promotion, sont assez grands », a fait comprendre Maxime da Cruz, le vice-recteur de l’Université d’Abomey-Calavi qui a officiellement lancé le cycle de master, désormais une réalité à l’Inmes.
LOTH HOUSSOU