La FIFA ne souhaite pas voir le Comité de normalisation (Conor) du football au Bénin dont elle a nommé les membres, le 9 novembre dernier, vivre la même odyssée que ceux du Togo et, jusqu’à un passé récent du Cameroun, avant le dénouement intervenu. L’instance faîtière du football mondial a procédé à un réaménagement de l’équipe du comité, vendredi 18 décembre dernier, après ses mises en garde, suite aux incidents qui ont empêché la tenue de la réunion hebdomadaire des membres dudit comité le mercredi 9 décembre dernier.
Depuis vendredi 18 décembre dernier, Médard Sèssinou et Laurent Houngnibo ne font plus partie du Comité de normalisation du football au Bénin (Conor). Après avoir été nommés comme membres, lundi 9 novembre dernier, ils en ont été éjectés pour trouble au sein du comité par la FIFA, laquelle tient au respect du délai du 30 avril 2016 accordé au comité présidé par Rafiou Paraïso, ainsi qu’à l’accomplissement sans faille des tâches qu’elle lui a assignées. Malgré la délicatesse du dossier qu’elle lui a confié, l’instance n’enttend pas le voir s’enliser et ne pas réussir dans sa mission de relance du football béninois.
En effet, chaque fois qu’elle est informée des difficultés auxquelles le président Rafiou Paraïso et les membres de son comité sont confrontés, la FIFA s’est employée à parer rapidement au plus pressé. Aussitôt les incidents qui n’ont pas permis au Conor d’organiser sa réunion hebdomadaire du mercredi 9 décembre dernier, portés à sa connaissance, elle n’a pas hésité à donner carte blanche à Me Rafiou Paraïso. Elle l’avait instruit de prendre ses responsabilités en tant que président du comité. C’était déjà le cas, au moment où la collaboration entre l’ancien secrétaire général de la Fédération béninoise de football, Bruno Dossou et le même président, s’est avéré peu saine et franche.
Sa mission étant connue et les grandes orientations pour l’atteindre ayant été définies, il n’est pas question, à en croire la FIFA, que le Conor devienne une tribune au sein de laquelle chacun de ses membres vienne plutôt défendre la position de son camp au détriment des intérêts supérieurs du football béninois. Pour les avoir nommés, c’est d’elle que relève, jusqu’à nouvel ordre, leurs pouvoirs. Elle a donc mis sa menace d’exclure, s’il le faut, certains membres qui ne travailleront pas dans ce sens. Ce qui constitue un avertissement pour les autres encore en poste¦