Placée sous le haut parrainage du premier ministre, Lionel Zinsou, la cérémonie de remise de prix aux lauréats de la Compétition de plans d’affaires a été effective hier, lundi 21 décembre 2015. C’était à la salle bleue du palais des Congrès à Cotonou en présence de la représentante résidente de la Banque mondiale, Katrina Sharkey et du ministre du Commerce.
Ils étaient 2500 au départ. Mais à l’arrivée, 137 entrepreneurs dont 45% de femmes, ont séduit le jury international de par la qualité de leurs projets. Fruit d’un processus entamé en 2014, la Compétition de plans d’affaires, aux dires de Katrina Sharkey, représentante résidente de la Banque mondiale, vise à promouvoir l’entrepreneuriat et les investissements. A l’entendre, le Bénin dispose d’un potentiel économique énorme qu’il faut valoriser. Les idées d’entreprises, selon elle, foisonnent mais les moyens, a-t-elle fait constater, sont rares. Cette initiative entend donc apporter un appui technique et financier d’une valeur de quinze (15) milliards, aux bénéficiaires afin de dynamiser leurs entreprises, créer de l’emploi et de ce fait, booster l’économie béninoise. Et sur ce plan, le gouvernement du Bénin fait du mieux qu’il peut. Du moins, à écouter le ministre du Commerce, le gouvernement, en acceptant de soutenir la Compétition de plans d’affaires, une initiative exécutée par l’Organisation non gouvernementale (Ong) internationale Technoserve, entend motiver et accompagner les opérateurs économiques afin de doter le Bénin d’une économie forte et compétitive. En finançant donc cette initiative, le Projet de compétitivité et de croissance intégrée (Pcci) soutenu par la Banque mondiale ne s’est pas trompé de vision. Et ce n’est pas Lionel Zinsou qui dira le contraire.
Prenant la parole hier pour ses mots d’encouragement à l’endroit des lauréats, c’est un cours magistral que le premier ministre a donné aux 137 bénéficiaires. Pendant plus d’une trentaine de minutes, il a servi avec maestria, sous le regard admiratif des lauréats, des leçons sur l’entrepreneuriat. « Nous sommes condamnés à entreprendre. L’entrepreneuriat est une nécessité impérieuse » a clamé l’ancien directeur du Pai partners (le plus grand fond d’investissement en France). Il va pour ce fait, insister sur l’investissement ou l’accompagnement de l’Etat. Mais d’ores et déjà, «l’impact de Technoserve est grand » aux dires des représentants des récipiendaires. Cette Ong leur aura ‘’énormément’’ permis de renforcer leurs capacités. Fort de cela, ils promettent travailler dure pour accroître leur niveau. Ceci, pour le bien-être de l’économie béninoise.