Le professeur Albert Tèvoédjrè n’a pas voulu rester en marge du prochain scrutin présidentiel. Il a rompu le silence ce mardi 22 décembre à Azalai hôtel. L’ancien patron de l’organe présidentiel de médiation a jeté son dévolu sur le projet de société de Pascal Irené Koukpaki.
Le renard de Djrègbé savait qu’une certaine opinion se demandait ce qu’il avait encore à dire. En réalité, le professeur Albert Tévoèdjrè ne s’est pas écarté de la vie publique comme il le disait après son retrait de l’organe présidentiel de médiation. Regrettant que ses propositions n’aient pas été prises en compte par l’actuel chef de l’Etat, il reconnaît qu’il y a eu des succès. Des succès mais aussi des maux qui minent le Bénin. C’est un Bénin sans boussole affirme le professeur. Et devant ce tableau, le frère Melchior souhaite un président qui soit préparé pour la fonction. Il a reçu les projets de société des potentiels candidats dans la course à la marina. Fort de sa nouvelle logique électorale doublée de ce que le professeur Albert Tévoèdjrè appelle conscience en action. Un type de conscience qui se retrouve dans la nouvelle conscience de Pascal Irené Koukpaki. Son choix est fait et il en est sûr, il a dû faire 20 brouillons, dit-il, pour cette déclaration à travers laquelle il n’exclut pas un tandem Abdoulaye Bio Tchané Pascal Irené Koukpaki. Et à réaliser au Bénin un effet Kaboré qui a quitté le régime Compaoré pour se retrouver ensuite au palais présidentiel burkinabé. Un Roch Marc Christian Kaboré béninois, Pascal Irené Koukpaki dont il partage les idées d’un mandat de transition en 2016. A l’image du cri sonore de l’aube nouvelle, Albert Tévoèdjrè a lancé son cri sonore de ralliement. Il ne reste qu’à ce que la majorité des près de 4 millions 800 mille électeurs puissent pousser le même cri.
Rèliou Ali Koubakin