Les Béninois, sauf cataclysme dramatiquement politique, iront aux urnes le 28 février 2016 afin de choisir l’homme qui dirigera le pays pendant les cinq prochaines années. De la pléthore de candidatures ou d’intention de candidatures qui s’annonce, il faut que les acteurs, connus pour leur raisonnement et leur sens élevé d’analyse de la situation sociopolitique du pays, montent au créneau pour donner leur position. L’ancien médiateur de la république du Bénin vient de clarifier sa position en sacrifiant à cette tradition.
Albert TEVOEDJRE, l’ancien médiateur de la République du Bénin sort de son mutisme et affiche sa couleur politique pour le scrutin électoral qui se tient le 28 février 2016. D’après les prévisions météo détectées dans le ciel politique du Bénin, le vent sera non seulement sec, humide et poussiéreux mais également sera accompagné d’un naufrage si les mesures urgentes ne sont pas prises à temps pour stopper ce mauvais présage. Et comme d’habitude, l’homme que tout le peuple considère, jadis, comme un visionnaire politique du Bénin, même si aujourd’hui cette appellation est mitigée, est sorti de sa cage majestueusement dressée à Djèregbé, dans la commune de Sèmè-Podji, afin de se prononcer sur la situation sociopolitique du pays. L’homme aurait mieux fait de se limiter à cet exercice quinquennal auquel il s’adonne à la veille de chaque élection présidentielle, et loin de donner raison aux mauvaises langues qui le disqualifient déjà de l’animation de la vie politique au Bénin, le renard de Djèrègbè a poussé sa barre de très haut en déclinant l’identité complète de son candidat pour cette échéance présidentielle.
Il n’est plus de grande utilité aujourd’hui de rappeler que l’homme, plusieurs fois ministre sous les différents régimes du feu Général Mathieu KEREKOU, est devenu le frère Melkior, c’est-à-dire, le titre du citoyen universel ; donc, un homme au service de des peuples de tous les pays. Un l’adage africain dit ceci, « il faut assainir sa chambre avant d’arranger le dehors ». L’homme a donc jugé qu’avant toute action visant à rendre sain et vivable l’espace extérieur, il est impératif qu’il assainisse sa chambre qu’est le Bénin. En toute conscience et en toute objectivité, le leader de « Notre Cause Commune » trouve, parmi la kyrielle de projets de société à lui soumettre par les prétendants au fauteuil présidentiel, celui de la Nouvelle conscience, le seul projet de société qui converge mieux avec les aspirations du peuple et pourra mieux positionner le Bénin dans les nations véritablement émergeantes. N’ayant pas trouver l’espoir du renouveau dans le vert du drapeau national, Albert TEVOEDJRE s’est donc laisser emporté par la vague jaune où il espère retrouver le présage tant attendu par le peuple béninois depuis son accession à la souveraineté nationale et internationale. Le visionnaire, de par sa sortie de ce mardi 22 décembre 2015 a clairement conseillé aux électeurs béninois de s’habiller en jaune. Sans ambivalence donc, on peut conclure que c’est l’ancien locataire de la primature sous le régime Yayi qui est apparu dans les nombreuses visions qui ont été révélées au frère national Melkior.
Albert TEVOEDJRE a fait son choix ou a tracé la voie politique que devront suivre les Béninois à partir de 2016, mais au fond, est opportune cette sortie et cette recommandation ? Sur cette question, trois grandes positions ont été enregistrées : Des gens qui approuvent son choix du professeur, des citoyens qui bafouent cette recommandation ou orientation et des Béninois toujours dubitatifs compte tenu du poids de l’âge de celui qui s’est exprimé devant caméras et micro ce mardi. Dans la catégorie des gens qui n’adhèrent pas çà cette option faite par le renard, ils estiment que « l’échec couronnera avec satisfaction même, cette option qui, loin d’apporter de crédits au potentiel candidat, le dégringole ». Car pour eux, le conférencier fait partie des autorités et dirigeants qui ont contribué à la déconfiture politique que le peuple enregistre depuis des années. En somme, l’homme sort et pique, pas avec une aiguille mais avec des armes beaucoup plus sophistiques pouvant rendre dingues les autres adversaires politiques. Pascal Irénée KOUKPAKI, le potentiel candidat choisi, pourra désormais se targuer d’avoir un soutien de taille. Les visions du professeur ont, à plus de 99%, connu une fin « telle vue dans la vision ». Le travail reste à faire pour PIK certes, mais c’est un soutien à ne jamais négligé. A suivre donc.
Par Josaphat DAH-BOLINON