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© Autre presse par DR
Le Premier ministre Pascal Iréné Koupaki |
Albert Tévoédjè a rencontré la presse, le mardi 22 décembre 2015, à Azalaï Hôtel au sujet du choix de son candidat pour l’élection présidentielle de février 2016. Dans sa déclaration officielle, il a visé le candidat Iréné Makandjou Koupaki dont il apprécié le projet de société parmi tant d’autres qui lui ont été soumis. Entre autres, les ministres Stanislas Pognon, Christine Ouinsavi, Albert Agossou et Désiré Adadja étaient présents.
Le choix du Frère Melchior, Albert Tévoédjè, porté sur le candidat Iréné Koupaki est intervenu après un examen minutieux du projet de société de ce dernier. Selon Albert Tévoédjrè, le projet de société du candidat répond à l’essentiel de ses préoccupations et s’apparente à son concept ‘’Conscience en action’’. Ce concept, à en croire le conférencier, consiste à voir en nous-mêmes ce qui fait que depuis 1960, le Dahomey devenu le Bénin ne décolle pas vraiment, malgré la brillante Conférence nationale de février 1990. En effet, après avoir lu et apprécié les projets de quelques candidats qu’il a reçus, notamment Daniel Edah, Emmanuel Golou, Bertin Koovi, Fernand Amoussou, Eric Houndété, Robert Gbian, Abdoulaye Bio Tchané, Sébastien Ajavon et Iréné Koupaki, il a déclaré qu’il considère avec beaucoup d’intérêt celui de la ‘’Nouvelle Conscience’’. « Les responsables du mouvement ‘’Ensemble pour notre cause commune’’ l’ont fortement recommandé à mon attention et je vous le recommande à mon tour », a souligné M. Albert Tévoédjrè. Pour lui, il sera difficile de sortir le pays du persistant marasme dans lequel il parait s’enliser, à moins d’un réarmement moral du citoyen béninois qui est une condition primordiale du changement de mentalité et de comportement. Après avoir reconnu le caractère pédagogique du document présenté par Iréné Koupaki, le Frère Melchior trouve une heureuse similarité avec certaines préoccupations abordées par le candidat Abdoulaye Bio Tchané. Il a souhaité en effet que les efforts soient fédérés pour une bonne fin, afin que le Bénin puisse décoller. « Les préoccupations qui animent la plupart des Béninois et que je fais également les miennes se retrouvent en bonne place dans ce projet de nouvelle gouvernance», a-t-il dit. Par ailleurs, il a reconnu une qualité au candidat qui est la ponctualité. Il a par la suite recommandé d’entrer tous avec lui, dans ‘’la culture de la ponctualité’’. Selon lui, la volonté profonde et réelle des Béninois est : d’échapper à l’exploitation de leur pauvreté par la prise en otage à travers l’argent de la servitude ; que la Cour Constitutionnelle éclaire la nation en prescrivant aux hommes de l’Economie la juste orientation de leur implication dans la gestion des affaires du pays ; que la fonction publique, premier instrument d’action du Chef de l’Etat sorte de l’enfer têtu des concours frauduleux dont les acteurs sont connus et tiennent à se maintenir ; qu’aucun candidat ne doit de se trouver dans une situation de contraction et de confusion des intérêts ; que tout candidat doit répondre à nos exigences de culture vivante, comprendre et parler au moins une langue du terroir national, respecter rigoureusement notre Constitution. « Osons transformer le Bénin ! Ensemble debout pour célébrer l’Aube nouvelle », conclut-il.
Joseph-Martin Hounkpè (Stg)
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