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«Noël Solidarité 2015» à Parakou: La Fondation BOA apporte la joie à l’orphelinat Saint-Jean Eudes
Publié le jeudi 24 decembre 2015  |  La Nation
Ouverture
© aCotonou.com par Parfait
Ouverture de l`Atelier de validation de l`étude sur l`harmonisation du financement privé des infrastructures dans les pays de l`UEMOA
Lomé, le 3 septembre 2015. Siège de la BOAD. L`Atelier est co-organisé par la BCEAO, l`UEMOA et la BOAD.






La Fondation Bank of Africa (BOA) a fait don d’un important lot de vivres, de sacs d’écoliers, de vêtements et de jouets à l’orphelinat Saint-Jean Eudes du Centre d’accueil et de sauvegarde de l’enfant à Parakou. D’agréables moments ont été vécus, mardi 22 décembre dernier, par les bénéficiaires en attendant les fêtes.

La Fondation BOA apparaît les bras chargés de cadeaux, les encadreurs et enfants de l’orphelinat Saint Jean-Eudes de Parakou exultent et applaudissent à grands cris. Sacs de riz et de maïs, bidons d’huile, cartons de sucre, sacs de lait, boîtes de conserve, pâtes alimentaires, canettes de boissons, vêtements, sacs d’écoliers, chaussures, jouets, le tout d’un coût global de plus de 5 millions de francs CFA, ont été accueillis avec allégresse et enthousiasme dans ce centre d’accueil d’enfants abandonnés, jetés ou ayant échappé à l’infanticide rituel dans le Nord-Bénin. L’ambiance bon enfant qui a prévalu mardi dernier lors de la remise du don, a été marquée par l’instant d’apparition du père Noël qui a chanté et dansé avec les enfants et leur a distribué plein de cadeaux.

Ce geste s’inscrit dans le cadre de l’initiative «Noël Solidarité» au titre de l’année 2015, opération à travers laquelle BOA agrémente les fêtes de fin d’année au profit des déshérités, souligne Benoît Mafon, président de la Fondation BOA. «Nous sommes venus pour vous apporter du baume au cœur suivant la philosophie de notre groupe et de sa fondation, afin de vous aider à fêter et à fêter dignement», a-t-il laissé entendre. L’étape du Centre d’accueil et de sauvegarde de l’enfant (Case – Cœur de pauvre) de Parakou fait suite à celles des orphelinats Bethel House de Comè et Saint-Gérard de Porto-Novo où la Fondation a également fait œuvre utile. Benoît Mafon a exprimé sa fierté et salué la «noble et exaltante action» du couple Justin et Justine Zossoungbo, promoteur du centre, pour son abnégation, son don de soi et ses sacrifices pour le bien-être des âmes innocentes. «C’est un exemple de solidarité à suivre par les Africains en général et les Béninois en particulier», estime-t-il. Aux enfants du centre, il leur a prodigué de sages conseils en leur demandant d’être obéissants, reconnaissants, disciplinés et surtout de travailler à l’école en vue de réaliser plus tard leurs rêves.
Justin Zossoungbo et Emma S., porte-paroles des bénéficiaires, ont témoigné leur gratitude à la délégation de la BOA pour «cet impressionnant don» et saisi l’occasion pour souhaiter à chacun des membres une bonne et heureuse année par anticipation. «Votre arrivée dans la maison est le signe que vous portez dans vos cœurs les enfants en situation difficile, que vous mesurez la portée de la charge des promoteurs de cette œuvre d’amour et que même orphelins, nous n’avons pas tout perdu», s’est réjouie la représentante des enfants du centre.

Du social

Créée depuis 1999, la Fondation BOA ne cesse de s’investir dans le social à travers la construction de complexes dits centres de vie, de salles de classe, de salles de soins, de logements pour enseignants et agents de santé, de dortoirs pour orphelins, des équipements d’électricité, des forages et autres appuis aux couches défavorisées de la population sur l’ensemble du territoire national. Plus de 2 milliards F CFA sont investis dans le social, les arts et la culture, précise Benoît Mafon. Le groupe BOA est implanté aujourd’hui dans plusieurs localités du Bénin et dans une vingtaine de pays en Afrique et à l’extérieur.
En ce qui le concerne l’orphelinat Saint-Jean-Eudes de Parakou, a vu le jour depuis 1995. «Sa création répond à une misère : des bébés abandonnés, jetés et candidats à la mort parce qu’ayant perdu leur mère à la naissance ou quelques jours après ou ayant poussé les premières dents par la mâchoire supérieure ou ayant présenté le siège en naissant, etc.», fait savoir Justin Zossoun-gbo. Situé au quartier Guèma dans le 3e arrondissement de Parakou, le centre compte actuellement trente enfants de 3 à 18 ans, dont treize sont à l’école primaire et quatorze au collège?

Claude Urbain PLAGBETO A/R Borgou-Alibori
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