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Déclaration du Professeur Albert Tevoedjre ( Frère Melchior) sur les élections présidentielles de 2016 en république du Bénin Cotonou, Hôtel Azalaï le 22 decembre 2015. Déclaration du Professeur Albert Tevoedjre ( Frère Melchior) sur les élections présidentielles de 2016 en république du Bénin |
Pascal Irénée Koupaki est le candidat que propose le Professeur Albert Tévoèdjrè aux Béninois en 2016. Il a dévoilé son choix mardi 23 décembre 2015 à Cotonou.
« Je considère avec beaucoup d’intérêt que le remède de la Nouvelle conscience, après examen minutieux, répond à l’essentiel de mes préoccupations car il s’apparente à celui de la Conscience en action», a lâché l’ancien Médiateur de la République ce mardi. Pour lui, le Bénin s’enlise dans un persistant marasme et il sera difficile de l’en sortir à moins d’un «réarmement moral du citoyen béninois». Albert Tévoédjrè trouve qu’il n’y a pas péril en la demeure et que le candidat de la « Nouvelle Conscience » reste un espoir pour tout le peuple. « Les préoccupations majeures qui animent la plupart des Béninois et que je fais également miennes se retrouvent en bonne place dans le projet de nouvelle gouvernance de Koupaki. Les grands problèmes de société qui agitent le monde n’y sont pas occultés dont notamment la famille qu’il nous faut promouvoir et protéger. Il en est de même des ravages de l’aveugle terrorisme… », a-t-il martelé. Le Professeur Tévoédjrè qui dit avoir parcouru aussi les propositions de Daniel Edah, d’Emmanuel Golou, de Bertin Koovi, de Fernand Amoussou, d’Eric Houndété, de Robert Gbian, d’Abdoulaye Bio Tchané, de Sébastien Ajavon, a jugé celle de Pascal Irénée Koupaki, la mieux élaborée. « Le document présenté par Pascal Koupaki a un caractère pédagogique efficace… Ses idées m’intéressent, m’interpellent et font que je ne saurais rester plus longtemps indifférent à ce que j’ai lu de mes yeux. Elles offrent l’avantage d’une base de discussion et de convergence pour les grandes réformes à engager pour sauver le Bénin». Le Frère Melchior a aussi confié qu’Abdoulaye Bio Tchané et d’autres candidats qui se sentent proches de la vision de Koupaki devront chercher à se retrouver pour «fédérer leurs énergies dans un programme consensuel enrichi des apports des uns et des autres». Et de préciser : « Un attelage de gouvernance concertée pour gérer efficacement une transition de redressement national, cela peut s’inventer au Bénin».
La volonté du peuple
Albert Tévoédjrè indiquera que la volonté de la majorité des Béninois est «d’échapper à l’exploitation de leur pauvreté par la prise en otage à travers l’argent de la servitude». Selon lui, le peuple espère que « la Cour constitutionnelle éclaire la Nation en prescrivant aux hommes de l’économie la juste orientation de leur implication dans la gestion des affaires du pays les conduisant à se situer dans l’honorable refus de la perfide confusion des rôles et des intérêts». Le Professeur a soutenu que le peuple espère aussi que « la fonction publique, premier instrument d’action du Chef de l’Etat sorte de l’enfer têtu des concours frauduleux dont les auteurs sont connus et tiennent à se maintenir», et « que tout candidat parle au moins une langue du terroir national».
Pour un scrutin apaisé, il a supplié « le président de la République qui n’est pas un Chef de parti et que ses hautes fonctions élèvent au-dessus de toutes intrigues ou manœuvres obscures» et a adjuré « les membres de la Cour constitutionnelle, porteurs de l’immense et très haute charge d’assurer notre fidélité absolue à la lettre et à l’esprit de la loi fondamentale».
Allégresse SASSE
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