Rencontre entre le MESFTPRIJ et les responsables administratif et pédagogique des collèges du littoral
Le Ministre Alassane SOUMANOU met les chefs d’établissement devant leurs responsabilités.
C’est pour la première fois qu’une rencontre du genre se tient entre le ministre de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle, de la Reconversion et de l’Insertion des jeunes et les responsables administratif et pédagogique des collèges du Littoral. Sur sa propre initiative, Alassane Djimba SOUMANOU a décidé de rencontrer ce vendredi 15 février 2013, ses ‘’représentants’’ dans les CEG de ce département, le plus peuplé de notre pays. Ils étaient donc une centaine à lui réserver un accueil chaleureux au lycée technique Coulibaly. C’est au directeur départemental de l’enseignement secondaire de l’Atlantique Littoral que l’honneur est revenu de souhaiter la bienvenue à l’autorité. Dix sept établissements d’enseignement public sont situés sur le territoire du Littoral selon la présentation luminaire faite par Wilfried DJENONTIN. Ainsi, conduire l’éducation de 52.397 élèves reste délicat quand on sait combien le déficit de salles de classes, la disponibilité des professeurs posent problèmes aux personnels administratifs. Le DDESFTPRIJ n’a pas voulu aller loin face aux personnes (directeurs, censeurs, surveillants…) qui connaissent mieux que quiconque leurs problèmes. Syllas BABALOLA, porte-parole du collectif des chefs d’établissement s’est donc prêter à l’exercice. Il a d’abord remercié le ministre pour tout le travail qui mène depuis peu pour donner de la visibilité à ce département ministériel. « Cette rencontre est la preuve de votre attachement à la résolution des problèmes du secteur » a-t-il dit. L’autre question qui taraudait l’esprit des directeurs et censeurs est le déficit créé par la suppression des frais de souscription dans les collèges. Selon l’arrêté ministériel fixant les taux de contribution dans les établissements d’enseignement public, seulement quinze mille francs CFA seront déboursé par les apprenants et leurs parents comme frais de scolarité à compter de cette année. A la prise de cette décision, la panique aurait gagné les rangs des directeurs car bon nombre se demandaient d’où viendrait le complément devant leur permettre d’assurer le fonctionnement régulier de leur établissement. De part son attachement au secteur, ils disent espérer que l’autorité pèsera de tout son poids pour permettre la résolution de cette question à plusieurs inconnues. Prenant la parole, le ministre s’est dit honoré de la présence massive des responsables administratifs à cette rencontre. En réponse à leurs préoccupations, il s’est engagé à porter leur voix au plus haut niveau. « Si gouverner c’est prévoir », le Mnistre estime que gérer, c’est anticiper. Et ne voulant pas les gérer de loin, il a pris l’initiative de les rencontrer. A cette occasion, il n’a pas manqué de leur dire ses aspirations dans le cadre de l’opération 120 jours pour équiper les lycées et collèges autorisée déjà en conseil des ministres.