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Périodes des fêtes à Cotonou : Embouteillage et pollution à gogo
Publié le mardi 29 decembre 2015  |  24 heures au Bénin
Circulation
© Autre presse par DR
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La ville de Cotonou est la vitrine du Bénin en tant que cité cosmopolite et super commerciale. Mais hélas ! Les périodes des fêtes de fin d’année ont créé des embouteillages et une pollution très importante.


Quand on vient à Cotonou en ces moments de fêtes de fin d’année, il faut prendre certaines précautions pour ne pas tomber malade. Les embouteillages et la pollution, c’est partout. D’abord, les deux entrées et sorties principales de la ville. Ensuite, le centre-ville et plus précisément, au niveau de toutes les voies convergeant vers le marché international de Dantokpa. Enfin, nous avons la zone du marché Ganhi et du port. Tous les jours, véhicules, motos, charretiers, piétons se livrent la bataille de l’espace et du temps. On est pressé d’aller faire des affaires, des achats, de visiter quelqu’un, de se promener, de rentrer chez soi, de voyager. La fumée de diverses couleurs ajoutée au tintamarre du bruit des engins ainsi que les insultes, cris, pleurs et interpellations des uns et des autres créent un véritable tohu-bohu, synonyme d’enfer sur terre. A Cotonou, certes, il y a des voies, mais elles sont mal utilisées et mal entretenues. Sinon, comment comprendre cette mésintelligence pour amener les usagers à emprunter de manière savante par exemples les trois ponts qui divisent ou relient la ville en deux parties ? En effet, le pont Martin Luther King devrait être emprunté dans les deux sens pour aller au marché Dantokpa lorsqu’on vient de Porto-Novo. Le pont Konrad Adenauer lui, sera la voie de sortie en direction d’Akpakpa. Le vieux pont, serait réservé quant à lui, exclusivement pour les conducteurs de taxi-moto, les fameux zémidjan. Volontaires, disciplinés et courageux, les forces de l’ordre, la police municipale et quelques civils, s’emploient à réglementer la circulation.Ceci, sans grand moyen de protection contre la fumée, la poussière, les virus qui pullulent ici et là. Avis aux autorités à divers niveaux pour rendre sain la ville de Cotonou où on étouffe et meurt silencieusement tous les jours, surtout durant les périodes de fin d’année avec un environnement vicié, surchauffé et sale à cause de l’insalubrité ambiante.


René Adéniyi
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