La Fondation « Les Potiers de la République » a organisé hier, mercredi 30 décembre 2015, une séance explicative et d’orientation sur l’attitude du pardon, de repentance et de la réconciliation. C’est la place de la réconciliation située derrière la présidence qui a servi de cadre à cette séance.
L’objectif visé par la Fondation « Les Potiers de la République » en organisant une telle séance est comment faire pour préserver la paix dans notre pays le Bénin. Pour eux, la paix est menacée sous toutes ses formes depuis 25ans. C’est en réponse à la préservation de la paix qu’ils n’ont ménagé aucun effort pour organiser cette séance explicative et d’orientation sur l’attitude du pardon, de repentance et de la réconciliation pour sensibiliser la population béninoise. Pour le porte-parole de la Fondation « Les Potiers de la République », Céphise Béo Aguiar, il faut ouvrir le chemin d’un Bénin nouveau. Cette tâche revient aux adolescents qui étaient nés il y a de cela 25 ans. Propos renchéris par Ramleg Gandaho de l’Ong Changement Social Bénin qui a montré qu’après 25ans, la démocratie promotrice du droit civil et politique et la satisfaction des droits économiques et sociaux demeure préoccupante. La justice sociale n’est pas effective. Les candidats aux élections présidentielles promettent un mandant de transition. Un mandant qui permettra d’amorcer des réformes profondes sur tous les plans. Mais cette alternative selon Ramleg Gandaho ne sera possible sans la trilogie repentance, pardon et réconciliation. L’alternative tant souhaitée ne sera possible avec le consensus de la classe politique toute tendance confondue telle que fût le cas en 1990. Le peuple béninois a du mal à comprendre le clivage et l’indifférence qui règnent dans le pays. Au regard de tout ceci, souligne Ramleg Gandaho, les candidats aux élections présidentielles du 28 février 2016 doivent comprendre que le peuple béninois attend juste des actions, des résultats, voire sa situation s’améliorer sur tous les plans. Les candidats aux élections présidentielles doivent répondre de ce qu’ils ont fait durant 25ans. Une condition sine qua non qui peut leur donner le droit d’aller déposer leurs candidatures. C’est très indispensable, a dit le docteur en droit constitutionnel, Horace Adjolohoun invité à cette séance.
Boniface Kabla