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Remise de dons aux enfants et femmes de la prison civile de Porto-Novo : L’Ong ‘’Femmes de Poigne’’ acquise à la cause des couches défavorisées
Publié le jeudi 31 decembre 2015  |  Matin libre
Dîner
© aCotonou.com par CODIAS
Dîner de Gala du haut conseil des béninois de l`exterieur
Cotonou, Bénin Royal Hôtel le 30 Decembre 2015. Le mouvement Républicain ouvre tes yeux et le haut conseil des béninois de l`exterieur a offert un dîner de Gala pour la naissance de leur partenariat.




Dans le souci de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des femmes en milieu carcéral, et surtout d’apporter, en cette période de Noël, de la joie aux enfants incarcérés, l’Organisation non gouvernementale (Ong) ‘’Femmes de Poigne’’ a organisé le Samedi 26 décembre 2015, une visite d’échanges et de dons aux femmes et enfants pensionnaires de la prison civile de Porto Novo. L’évènement est parrainé par Alice Houndété.

Après les orphelins de Tori-Bossito en 2014, c’est au tour des femmes et mineurs incarcérés à Porto-Novo d’accueillir l’Ong ‘’Femmes de Poigne’’. Les bras chargés, les membres de ladite Ong sont allés compatir à leurs peines. D’entrée, une communication sur le thème : les droits de la femme en milieu carcéral. Le juriste et enseignant à l’université d’Abomey Calavi, Marc Déguenon en a assuré la présentation. « Les femmes en prison ont des droits comme tout être. Elles sont certes tenues prisonnières mais ont droit à la vie, à la garde de leurs enfants et à une parfaite santé et intégrité physique » a informé le conférencier. Plusieurs questions et beaucoup de témoignages poignants ont suivi son intervention.

« Nous n’avons pas de toilettes » lance une dame, « nous sommes battues ici » scande une autre, « le procureur nous a envoyé une pensionnaire de plus de la centaine, qui fait ses besoins sur elle. Elle n’a aucun parent qui la visite », dénoncent en cœur les pensionnaires. « Nous autres prisonnières sommes obligées d’en prendre soin » déplore une autre. De pathétiques instants s’installent entre les prisonnières et leurs hôtes. Les femmes de Poigne recensent les doléances et promettent de s’y pencher dans un futur proche.

Passée cette étape, l’autre ordre du jour était, la remise des dons. Chaque femme incarcérée a reçu des mains des organisatrices, un emballage. Le kit est composé des produits essentiels de toilette (lait corporel, serviettes et papiers hygiéniques) ; des gâteaux et canettes de boisson. Et vient enfin le tour des mineurs de recevoir des conseils et des dons de l’Ong. Leur kit à eux, est composé de jeux de construction alphabétique, de canettes et de gâteaux également. Pour Yanick Fortunée Kougnandé, présidente de l’Ong ‘’Femmes de Poigne’’, cette activité n’est qu’une révélation de la douleur que vivent les couches défavorisées. « Nous Femmes de Poigne avons compris que la tâche est grande et invitons toutes les femmes du Bénin et du monde à faire œuvre utile. Il n’y a que la femme pour sauver la femme », pense la présidente. A la fin de la cérémonie, l’émotion de Pamela A’za Asseko représentant la marraine Alice Houndété est à peine voilée : « notre choix d’accompagner les femmes de Poigne dans cette activité n’est pas anodin. Nous sommes sensibles à la peine de toute la population béninoise. En participant à cette activité, nous espérons exprimer aux femmes et mineurs de cette prison toute notre compassion. Les doléances ont bien été enregistrées, nous y reviendront » conclut la représentante de la marraine.

Cell de communication, ONG ‘’Femmes de Poigne’’
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