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© Autre presse par DR
Accident Bonou : un nouveau bus se renverse (Plus d`une vingtaine de blessés graves) |
Elle déchaîne les passions. La dernière journée de l’année, précisément, la nuit du 31 décembre au 1+er janvier emballe bien de ‘’survivants’’. La joie de voir la nouvelle année est à son paroxysme. Et pour l’exprimer, toutes les actions semblent être bonnes. En dehors des cris d’allégresse ; des chants ; et de la ruée qui s’observe vers les buvettes ; pour certains, c’est le moment idéal pour prendre la circulation en otage. Une compétition de rallye est spontanément organisée par des individus, la plupart en état d’ébriété roulant à vive allure. En tout cas, chacun y va de sa vitesse mettant à mal, du coup, la vie de plusieurs passants. L’immoralité atteint le sommet et la conséquence est immédiate.
Les hôpitaux sont remplis d’accidentés. La joie cède donc place à la douleur et des familles tombent dans la tristesse. « Sous l’effet de la joie, de l’alcool, les gens conduisent mal. On enregistre souvent des cas d’accidentés dans les hôpitaux» a confié Nestor Kao, urgentiste au Centre hospitalier Hubert Maga à Cotonou. Pourtant, la vie humaine est précieuse. Pour manifester sa joie, est-on obligé de nuire à sa propre vie ou à celle des autres? Une prise de conscience s’avère nécessaire. Il n’y a de richesses que d’hommes.
Cyrience KOUGNANDE
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