COTONOU -- Le président béninois, Boni Yayi, a réaffirmé jeudi soir à Cotonou, la capitale économique béninoise, la détermination de son gouvernement à organiser des scrutins crédibles, transparents et apaisés, lors de la prochaine élection présidentielle du 28 février 2016.
"Mon gouvernement jouera sa partition pour que ces élections soient crédibles, transparentes et apaisées", a-t-il souligné à l'occasion de son message de vœux de nouvel an à la Nation.
Il a affirmé que cette élection présidentielle constituera la dernière de la série, après celles de l'année 2015 ayant consacré l'élection des nouveaux membres de l'Assemblée Nationale d'une part et le renouvellement des conseils communaux municipaux et locaux d'autre part.
Le Bénin connaitra en 2016 pour la 6è fois, l'organisation d'une élection présidentielle depuis l'avènement du renouveau démocratique de février 1990.
Quelques 4.726.923 électeurs béninois dont 43.811 vivants à l'étranger seront appelés aux urnes le 28 février 2016 pour le premier tour de l'élection présidentielle, en vue d'élire le successeur de l'actuel chef d'Etat du Bénin, Boni Yayi, dont le dernier mandat constitutionnel sera achevé le 6 avril 2016.
A deux mois de cette consultation électorale, une dizaine de personnalités ont déjà annoncé leur intention de briguer la magistrature suprême du pays.
Il s'agit, notamment du Premier Ministre béninois, Lionel Zinsou pour le compte des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE, alliance au pouvoir), de l'ancien ministre d'Etat, Irenée Pascal Koupaki, de l'ancien directeur du Fond monétaire International pour l'Afrique, Abdoulaye Bio Tchané, des hommes d'Affaires béninois, Patrice Talon et Sébastien Ajavon , et enfin de l'ancienne ministre de justice, Marie Elyse Gbèdo.