Sa candidature ne faisait plus beaucoup de doute dans l'esprit des Béninois. Le prolifique homme d’affaires s’est officiellement lancé dans la course à la succession de Boni Yayi lors d’un meeting géant le 3 janvier à Cotonou. La bataille pour la conquête du fauteuil présidentiel entrera dans sa phase décisive à partir du 12 janvier, date de clôture de la réception des candidatures
1) 17e fortune d’Afrique subsaharienne, selon Forbes
Sébastien Ajavon s’est lancé dans les années 1990 dans la commercialisation des produits alimentaires. Une activité qu’il étend très rapidement dans d’autres domaines, notamment l’agroalimentaire. Président directeur général du groupe Cajaf-Comon, le natif de Djèffa, localité située entre Porto- Novo et Cotonou serait aujourd’hui en possession d’une fortune estimée à 350 milliards de francs CFA selon un classement publié en novembre 2015 par le magazine Forbes. Il serait ainsi la 17e fortune d’Afrique subsaharienne. Il préside actuellement le patronat béninois.
2) Ne se revendique d’aucun parti politique
Sébastien Ajavon n’est pas un « opposant affirmé au régime de Boni Yayi », confie un membre de l’équipe de campagne du candidat. Les relations entre les deux hommes relèvent plutôt de la bienséance protocolaire que d’une réelle proximité amicale et idéologique. Un redressement fiscal de 32 milliards de Francs CFA a d’ailleurs créé des frictions entre les deux hommes en 2012, avant qu’un accord n’intervienne entre l’État et la société Comon SA.
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