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Dimanche 26 Avril 2015: Ambiance électorale à Cotonou au Bénin en image Les électeurs expriment peu à peu leurs droits de vote |
La présidentielle de 2016 réserves des surprises voire des trahisons aux naïfs de la politique béninoise. Il vaut mieux s’attendre à tout face à un régime fini qui refuse la différence et veut s’imposer à tous même contre les pratiques démocratiques.
Bien que plusieurs membres et sympathisants de l’alliance au pouvoir se sentent capables de poursuivre la marche du Chef de l’Etat et défendre les intérêts communs, la situation est presque à la catastrophe. Selon les dénonciations de plusieurs membres, le choix du candidat que l’on fait porter à l’alliance serait imposé. Dès lors, le jeu démocratique ayant disparu, certains ont pris leur distance. Et puisque la machine exécutive peut toujours faire mal, des acteurs du régime s’abstiennent de poser des actes d’envergure mais attendent les urnes pour dénoncer l’imposture. Ceux qui osent agir ou parler n’ont pas la paix. Et le gouvernement tend à confondre la défense d’un individu dont la fonction n’a rien de constitutionnelle au Bénin pour mal utiliser les attributs de la République.
Face à cette réalité où beaucoup plus un régime fini veut s’opposer et s’imposer à tout le monde, plusieurs barrons de la politique se concertent et recherchent des portes de sortie. Dans ce jeu d’intérêts, des coups sont inévitables. Des trahisons sont en vue et des surprises attendent les Béninois. Il vaut mieux se préparer à tout et s’assurer que la logique pourrait se distancer de ceux qu’on pense voir ici ou là.
Tourner la page
Aujourd’hui, la logique de plusieurs Béninois est de tourner la page du régime actuel. Car, il en ressort plus de maux que de biens. Même ceux qui y ont participé au pouvoir étonnent dans leurs déclarations. « C’est infernal » vous répondent simplement d’autres. Et pour cela, il vaut mieux une alternance réelle et totale pour espérer voir une autre gouvernance. Face à cette volonté affichée de réaliser une alternance à la présidence de la République en 2016, ils se dressent les soubresauts du régime fini. Détenant encore les attributs et les forces du pays pour un trimestre encore, ce régime veut user de tout son fort pour perpétuer ses actions. Les promesses d’il y a dix ans sont remontées à la surface et commencent par être lancées comme une duperie grandeur nature et surtout comme des éléments de corruption électorale dans la mesure où le Chef a choisi un candidat et force tous les siens à le soutenir. Son candidat est parfois envoyé sur le terrain pour apprécier certaines activités. Or, il s’agit là des actions de la République et sous les cieux qui se respectent et respectent les principes démocratiques, le candidat ne devrait plus utiliser les biens publics à moins d’une semaine du dépôt de candidature. Et l’on ne devait plus les utiliser en sa faveur. Il y aurait là du faux. L’honnêteté politique recommande que le candidat du chef parte sur le même pied d’égalité avec les autres candidats et avec ses propres moyens.
Toutefois, il faudra retenir qu’avant le mardi 12 janvier, date clôture des dépôts de candidatures pour la présidentielle du 28 février 2016 et même après, des choix surprenants parsèmeront la marche vers le scrutin de février. Et le chaos, du moins le K.O que préparerait le régime fini pourrait ne pas voir le jour.
Junior Fatonhninougbo
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