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Elections présidentielles de 2016.
Publié le vendredi 8 janvier 2016  |  La Nation
L`ancien
© Autre presse par DR
L`ancien ministre Nassirou Bako Arifari de l’Alliance Amana




L’Alliance Amana présidée par l’actuel député et ancien ministre Nassirou Bako Arifari ne soutient pas le candidat des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Jeudi 7 janvier, l’alliance et ses mouvements partenaires ont tenu un conseil national extraordinaire au «Chant d’oiseau» à Cotonou. A l’issue des travaux, c’est Nassirou Bako Arifari qui a été désigné pour défendre les couleurs de ce regroupement.

L’alliance Amana a son propre candidat pour la présidentielle de février prochain. C’est Nassirou Bako Arifari qui a été désigné, lors d’un conseil national extraordinaire pour défendre les couleurs de ce regroupement de partis politiques.
Dans son propos liminaire, le président national de l’alliance Amana note que les assises se tiennent dans un contexte marqué par des attaques et contre-attaques sur le plan politique. Selon lui, l’échéance présidentielle approche mais les grands partis politiques sont indécis. Au sein de l’alliance, c’est la tolérance et l’attachement à l’indépendance, la lutte contre le racisme, et l’ethnocentrisme. Mais que faire en 2016 ? A cette question, Nassirou Bako Arifari a précisé que trois options sont à envisager. Selon lui, soit l’alliance peut présenter un candidat à l’interne, soit elle soutient un externe, ou alors elle s’abstient.


Mais au terme du conclave, c’est la première option qui a emporté l’adhésion des délégués. Ainsi, dans la déclaration finale sanctionnant les travaux lue par Dufer Dossou, coordonnateur national de l’alliance, c’est Nassirou Bako Arifari qui a été désigné pour briguer la magistrature suprême pour le compte de cette alliance et des mouvements partenaires. Justifiant ce choix, le coordonnateur national a prétendu que le candidat a «un bon parcours politique et professionnel» et jouit «d’une expérience sur le plan international qui font de lui un homme d’Etat accompli» pour relever les défis du pays pour son développement.


Par ailleurs, l’alliance dit assumer sa part de responsabilité dans le bilan du deuxième quinquennat de Boni Yayi pour ses quatre années de collaboration à son gouvernement comme à l’Assemblée nationale. Après avoir salué le chef de l’Etat pour les mesures sociales et les réalisations en faveur des populations, le conseil n’a pas manqué de reconnaître que des défis restent à relever sur le plan social-économique, de la gouvernance politique et administrative?
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