La politique de rupture et de transition au sommet de l’Etat prônée par Patrice Talon est en voie de faire l’unanimité au sein de la classe politique béninoise.
Patrice Talon est le tout premier à en appeler à une politique de rupture et de transition au sommet de l’Etat au Bénin. Aujourd’hui, ce point de vue est en passe de faire l’unanimité, avec la concertation mardi dernier des poids lourds de la politique béninoise à l’invitation du président Nicéphore Soglo. Les conclusions de cette séance sont sans appel : outre la nécessité de barrer la route à la candidature «importée» de Lionel Zinsou, l’essentiel de la classe politique réunie au « Chant d’oiseau » s’est accordé sur un sursaut patriotique devant déboucher sur des états généraux. Parler d’états généraux dans le contexte actuel revient à parler de reformes en profondeur au cours d’un mandat. Le candidat Koupaki, avant cette concertation, en était arrivé à cette même conclusion, épousant comme les autres cités plus haut, la vision de Patrice Talon. L’on se rappelle en effet que dans sa « Vision pour le Bénin », Patrice Talon affirmait avec force conviction que, pour lui, « le mandat présidentiel 2016-2021 devra être un mandat de rupture, de transition et de reformes notamment politiques afin d’impulser une nouvelle dynamique dans le pays ». L’on n’oublie pas une proposition de taille de l’homme d’affaires béninois, « la suppression de la possibilité de renouvellement du mandat du président de la République par l’instauration d’un mandat unique afin d’ôter au pouvoir exécutif, son principal handicap pour une gouvernance performante ». Patrice Talon s’est engagé à s’appliquer ce principe. Il est donc heureux que les propositions de Patrice Talon rassemblent la classe politique béninoise en ces heures délicates. Le débat pourra toujours se faire autour du mandat unique, de ses avantages et de ses inconvénients ou de la forme à lui imprimée, mais la certitude, c’est que c’est bien Patrice Talon qui, le premier, a mis le doigt sur l’une des faiblesses du projet démocratique béninois. Aujourd’hui, Patrice Talon apparaît comme un visionnaire. Porte-flambeau du camp de la rupture et de la transition, l’homme est surtout le candidat le mieux placé pour une rupture claire au Bénin.
Wandji A.