Djougou - Le Réseau des structures de protection des enfants en situation difficile (RESPED), en collaboration avec SOS village d’enfant du Bénin, a échangé vendredi à la salle de délibération de la mairie de Djougou avec les acteurs et structures impliqués dans la protection et la prise en charge des enfants en difficulté dans la Donga, pour leur meilleure protection.
Venus des communes de Djougou, Bassila, Copargo et Ouaké, ces acteurs engagés pour le bien-être des enfants ont discuté à bâton rompu sur la situation réelle des enfants dans le département de la Donga. On retient à cet effet que les enfants sont confrontés aux mêmes maux dans les quatre communes. Il s’agit du mariage forcé, la traite des enfants, les violences de tous genres et surtout la déscolarisation.
Il était aussi question, selon le coordonnateur national du plaidoyer du SOS village d’enfant du Bénin, Cyrille Boglo, de rapprocher à travers cette séance les coordinations départementales du réseau des instances nationales, d’avoir une vue sur l’ensemble des structures qui ont amorcé le processus de demande d’agrément et d’apporter un appui technique afin que les participants prennent conscience du changement que le Bénin a connu en matière de protection des enfants. A en croire M. Boglo, le Bénin a désormais une vision clairement définie qui s’impose à tous les ministères. Il a invité au nom du président national de SOS village d’enfant du Bénin, les populations à écouter les cris de cœur des enfants malnutris, déscolarisés, mal protégés, violentés et non pris en charge.
Pour le coordonnateur du réseau des structures de protection des enfants en situation difficile, Amadou Moussa, les différentes coordinations et les acteurs doivent s’engager résolument pour relever le défi de la situation de l’enfant dans la Donga.
ABP/IM/TB