La réunion du Bureau politique de l’Union fait la nation (Un) a accouché du néant, tard dans la nuit d’hier. Finalement, la grande alliance de l’opposition a décidé de ne soutenir aucun candidat à la présidentielle du 28 février prochain. Tiraillés par les intérêts divergents, les unionistes n’ont donc pas pu choisir un candidat ni à l’interne encore moins à l’externe. Pourtant, depuis plusieurs mois, le comité présidé par le président Bruno Amoussou et chargé de désigner le porte-flambeau de l’alliance jouait à écouter des candidats. Ainsi, Emmanuel Golou, Eric Houndété, Patrice Talon et Sébastien Ajavon et Pascal Koupaki sont passés devant le comité. Mais au finish, rien. Même l’écartement des deux candidats à l’interne que sont Golou et Houndété n’a pas servi à grande chose. Quel gâchis ! Les intérêts des uns et des autres ont fini par avoir raison de l’Un. Cinq ans après le rêve vanté au peuple et l’espoir d’avoir consacré l’ère des grands regroupements, elle entre tristement dans l’annale de l’histoire politique du Bénin. Dommage.
Angelo DOSSOUMOU