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Dépôt de dossierde candidature par l`ancien Premier Ministre Pascal Irené KOUPAKI Cotonou, le 12 janvier 2015. Dépôt de dossierde candidature par l`ancien Premier Ministre Pascal Irené KOUPAKI |
La modernisation de la gouvernance, est un des chantiers prioritaires pour le candidat Pascal Irénée Koupaki. Sa vision de la fonction présidentielle, bâtie autour de concepts-clés, marquera à coup sûr le renouveau de notre nation en devenir….
Presque tous les Béninois en conviennent : La fonction présidentielle a été soumise à rudes épreuves, ces dix dernières années, par le régime Boni Yayi. Au point d’être totalement banalisée et réduite à sa plus simple expression… A preuve, le nombre d’aventuriers, de rigolos, et de diseurs de bonnes aventures, qui depuis trois jours, se bousculent dans les locaux de la Commission Electorale Nationale Autonome (Cena), pour y déposer leurs dossiers de candidatures… aux élections Présidentielles. « On est où là ? » dirait l’artiste ivoirien. Il serait trop facile, voire simpliste, de vouloir justifier cette aberration, par la trop grande souplesse de la loi électorale, ou encore, par le montant, pas assez élevé, de la caution financière…
La parole du Chef
Reconnaissons que le populisme exacerbé du Président de la République sortant, a largement contribué à l’affaissement de cette fonction. L’homme se voulait proche du peuple. Tant par la parole que par les actes. Et surtout plus avec le premier moyen que le second, il était tout, et partout à la fois. C’est son choix. Il en a tiré des avantages. Mais aussi des inconvénients. La dépréciation de la fonction présidentielle découle de cette vision… En France, François Hollande s’est voulu « Président normal », marquant par ce fait, la rupture avec son prédécesseur Nicolas Sarkozy. Cependant, même dans cette posture, Hollande n’a pas atteint le niveau, où nous autres, nous sommes descendus, par les bons soins du Docteur. Car chez nous, l’omniprésence du Chef sur le terrain, s’accompagnaient de promesses souvent sans lendemains. Conséquence, même la parole du Chef, a totalement perdu de sa superbe. D’ou l’urgence de revisiter, pour ne pas dire, de redimensionner cette fonction, surtout dans un régime présidentiel comme le nôtre.
C’est heureux que dans son projet de société intitulé « Bâtir ensemble le Bénin nouveau : Le Bénin apprenant, entreprenant et innovant », le candidat Pascal Koupaki nous propose sa vision, et son style de leadership. Trois concepts clé résument sa pensée : d’abord donner l’exemple afin de servir de modèle ; ensuite, être responsable et défenseur de la cause commune ; enfin être serviteur de tous sans exception aucune.
Il s’agira donc pour Koupaki, au cas où les Béninois lui accorderaient leur confiance, de gouverner par l’exemple, d’où son idée-phare, de « discipline par l’exemple ». La discipline, s’entend ici comme l’ensemble des règles de conduite, et l’éthique définissant notre « vivre ensemble ».Cependant, une discipline à ne pas confondre avec la discipline militaire, qui entre autres, commande d’obéir, avant de réclamer par la suite. Koupaki précise lui, qu’il s’agit d’une « discipline positive », qui est un « équilibre harmonieux entre fermeté, bienveillance, gentillesse et responsabilisation. La discipline positive est une forme de démocratisation de la sagesse »Et cette discipline, que tient à s’imposer le Président Koupaki, sera au cœur de la gouvernance, qu’il propose pour notre pays. Un Président « discipliné » est aussi forcement, celui qui s’impose une discipline presque militaire cette fois-ci, dans la définition de ses politiques, de ses programmes, de ses projets et dans la conduite de toutes ses actions. Exit donc la navigation à vue !
Présider autrement
Une fois donc cette condition remplie, le Président peut naturellement enter, dans ses habits de défenseur de la cause commune, mais aussi de la veuve et de l’orphelin. Car Pour Koupaki, le « Président de la République est responsable du bien commun, défenseur de la cause commune, serviteur de tous à commencer par les plus fragiles et les plus vulnérables »C’est dire que le Président doit être à l’écoute de tous, et permanemment à la recherche « du consensus dynamique et de la réconciliation de tous les intérêts légitimes » Koupaki sera donc au service de tous et « un modèle pour tous, dans la défense sincère et sans compromission de cette cause et de ce service ».Cependant, le Président seul ne pourra rien, sans l’adhésion de ses compatriotes. Evidemment, il est constant que chaque fois que l’exemple est venu de haut, les Béninois ont chaque fois pris le pli. L’exemple le plus éloquent, se retrouve dans les débuts du mandat finissant. En effet, face à la détermination alors affichée par le nouvel élu, un vent nouveau avait soufflé sur le pays, près de quatorze mois durant. Magouilleurs et margoulins, de notre administration publique, étaient alors rentrés dans les rangs. Hélas, ce ne fût que feu de paille… Koupaki est bien au fait de cette réalité, et surtout conscient des embûches inévitables, qui peuvent se dresser sur son chemin. S’il a opté pour l’anticipation et la préparation de plans secours, en cas de difficultés, pour ce qui est de la gouvernance, il ne tient pas à faire de compromis. Droit dans ses bottes, il affirme avec force-conviction, qu’il n’y aura à ce propos, « ni compromission, ni plan B, ni marche arrière ».
Comment ne pas alors convenir, qu’il s’agit là, de l’homme qu’il faut, pour rebattre les cartes, depuis le sommet de l’Etat ? Car, dans la vision de Koupaki, l’alternance du 6 Avril prochain, ne doit pas seulement consister en un simple changement de Président. C’est tout l’art de présider qu’il faudra revoir de fond en comble. Surtout que c’est d’abord lui, qui détermine les autres paramètres du décollage économique.
G.A.( Coll)
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