Le Palais des sports du stade «Général Mathieu Kérékou» a servi de cadre le samedi 16 janvier 2016 à la déclaration de candidature du président du Rassemblement Nouvelle Conscience (Rnc), Pascal Iréné Koupaki. Cette cérémonie d’investiture officielle du présidentiable a drainé un public important et certaines personnalités, notamment les sieurs Désiré Adadja, Lambert Koty, Affo Djobo, Christine Ouinsavi, Safiatouta Bassabi et autres.
Le président Iréné Makandjou Pascal Koupaki a officiellement répondu «Oui» d’être candidat à la présidentielle du 28 février prochain, suite à la demande des militants de la «Nouvelle Conscience». En effet, la date du 16 janvier qui rappelle l’envahissement des mercenaires n’est pas choisie au hasard pour célébrer cet événement. A en croire le Coordonnateur général de campagne de Rnc, cette date n’a pas été choisie à dessein mais les signes ne sont pas anodins. Pascal Iréné Koupaki a fait observer, à l’entame de son allocution, une minute de silence en mémoire des cinq (05) martyrs de la révolution béninoise, tombés au champ d’honneur le dimanche 16 janvier 1976. Selon, les militants du Rnc, «Pik» est le seul capable de gouverner le Bénin à partir du 06 avril 2016 ; car il a déjà eu beaucoup d’expériences à travers les différents postes occupés. «Il est et reste le meilleur», a déclaré Lambert Koty. Pour le président du parti de «Nep Mihalodo», Paul Gnimagnon, l’heure a sonné pour traduire dans les actes la notion de «l’homme qu’il faut à la place qu’il faut». Par ailleurs, le candidat à la présidentielle a énuméré les jeux de manipulation dans la période électorale avant de prodiguer à tous de sages conseils. «Je vous demande de rester concentrer sur l’essentiel qui est le Bénin. Vous n’êtes pas à vendre. Ne cédez pas à la provocation ni à la violence. Restez courtois et sereins», a-t-il recommandé. Koupaki a insisté que c’est c’est en restant sereins qu’ils seront les vainqueurs, car il avoue connaitre le peuple, ses attentes, ses aspirations et le meilleur chemin qui conduira le Bénin vers la fraternité, la justice et la solidarité. Pour lui, il y aura un second tour pour la prochaine présidentielle. Etant premier ministre pendant plusieurs années, il a reconnu que le système de gouvernance est grippé. «Je le sais pour avoir été ministre plus de sept ans», souligne-t-il. Il a en outre présenté au public les différents domaines dans lequel il interviendra quand il sera au pouvoir. «Un gouvernant est d’abord un serviteur du peuple. Je suis prêt parce que je m’y suis préparé passionnément avec vous», conclut-il.
Joseph-Martin Hounkpè (Stg)