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Retard décrié dans l’organisation du séminaire sur le LMD à l’UAC
Publié le mardi 19 janvier 2016  |  Autre presse
Le
© aCotonou.com par CODIAS
Le Dr Bio Bigou Bani Léon maitre conference CAMES sécrétaire général de l`UAC. Conférence de presse des membres de la Convergence d`Actions pour l`Unité Nationale (CAUNAB) dans le cadre de la campagne électoral.
Lundi 13 Avril 2015.Cotonou. Le president Adepkedjou Sylvain AKINDES a anime la conférence




«On va le faire, c’est obligatoire! ... il faut s’asseoir pour faire le bilan et prendre des décisions», dixit prof Bio Bigou L’une des recommandations sorties de la crise ayant secoué l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) au cours de l’année 2015 est l’organisation d’un séminaire d’évaluation sur l’application du système Licence-master-doctorat. Projetée pour octobre 2015, cette activité n’a pas été organisée. Un état de choses que dénoncent les étudiants qui y voient une volonté de l’autorité à ne pas œuvrer pour la paix. Pour savoir plus sur les raisons de la cette lenteur, votre forum spécialisé dans l’actualité universitaire, UNIVERS’CITY NEWS s’est rapproché du Secrétaire général de l’université, Professeur Léon Bani Bio Bigou. Lisez ses explications! UNIVERS’CITY NEWS: Professeur, nous sommes désormais en 2016, que souhaitez-vous pour votre institution? Prof Bio Bigou: Je voudrais d’abord souhaiter bonne et heureuse année 2016 à toute la communauté universitaire. Et par rapport à notre institution commune, l’université d’Abomey-Calavi, c’est vrai 2015 a connu des mouvements, c’est la preuve que l’organisme universitaire est un organisme vivant. Quand un organisme vit, il doit pouvoir connaître ces genres de mouvement. On tire des leçons de ce qui s’est pour pouvoir mieux faire. Je le souhaite vivement! Il nous faut corriger ce qui s’est passé de moins bien au cours de 2015 et que ce qui a été bien soit beaucoup plus renforcé au cours de cette année 2016 au profit des trois composantes de l’université: étudiants, enseignants et personnel administratif. C’est mon souhait le plus absolu. Sans risque de se tromper, on peut avancer que votre souhait est la paix à l’université Absolument! Et c’est le souhait de tout le monde, pas moi seul. La paix et rien que la paix. Sans la paix, rien ne peut aller. C’est la paix d’abord. Quand les gens disent: «j’ai faim», c’est parce qu’ils ont la paix qu’ils sentent la faim sinon, quand il n’y a pas la paix, vous oubliez que vous avez faim. C’est la paix d’abord, la santé parce que la paix est la santé sociale. On ne peut rien faire dans des troubles. Vous souhaitez la paix, et l’une des conditions pour l’avoir au cours de cette année est inéluctablement l’organisation du séminaire sur le LMD recommandée par le président Yayi. Mais visiblement, rien ne se précise depuis octobre 2015 Ça doit pouvoir se faire, mais on ne peut pas faire deux choses à la fois. Quelle est la condition? Regardez d’abord tout le temps qu’on a perdu parce qu’il y a une priorité: sauver l’année académique 2014-2015. Sauver l’année signifie qu’il faut rattraper les cours qui n’ont pas été faits et ensuite, il faut évaluer pour que justement les étudiants ne perdent pas l’année. Il nous faut tout faire pour que l’année blanche soit évitée. Et Dieu merci, avec la compréhension des uns et des autres, au moins cela est évité. Et vous ne pouvez pas organiser le séminaire quand vous êtes plus occupés par les rattrapages, les évaluations et la proclamation des résultats avec toutes les tracasseries que nous connaissons. Ce sont en fait, les mêmes qui doivent se retrouver au séminaire. Alors, comment vous pouvez mélanger les deux aspects importants! Donc, il faut prioriser. Priorité des priorités, c’est de sauver l’année. Après, on va fixer un temps pour ce séminaire d’évaluation sur le système Licence-master-doctorat. On va le faire, c’est obligatoire! C’est clair parce que quand il y a un problème, il faut s’asseoir pour faire le bilan et prendre des décisions pour que ces genres de choses ne répètent plus. Chacun aura sa partition à jouer dans l’évaluation du chemin parcouru, les insuffisances et les approches de solutions. Il y aura l’équipe rectorale, le ministère de tutelle, le gouvernement en tant que décideur et bien sûr, les étudiants par rapport à leur avenir parce que c’est leur avenir qui est en jeu et enfin, ceux qui nous accompagnent à savoir: le personnel administratif et technique. Professeur, avez-vous un appel aux étudiants? En tant qu’universitaire, enseignant et l’un des responsables de l’équipe rectorale, c’est tout a fait normal que je sois sensible à l’avenir de mes apprenants en leur souhaitant une santé robuste et la paix. Et tout ce que chaque étudiant souhaite dans sa vie, s’il en est vraiment conscient, c’est de pouvoir réussir ses études, pouvoir réussir ses examens, pouvoir obtenir les diplômes qu’il souhaite. C’est ce que je leur souhaite du fond du cœur. Plus ils réunissent, plus en tant qu’enseignant, nous avons cette satisfaction morale de constater qu’ils évoluent normalement dans le sens de nous faire penser qu’ils doivent pouvoir nous dépasser. Puisque l’enseignant qui ne rêve pas de voir demain ses étudiants, ses apprenants le dépasser, n’est pas un bon enseignant parce qu’on le veuille ou pas, la mort est là. Propos recueillis par: Chadrack J. SODABI pour UNIVERS’CITY NEWS
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