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© AFP par ISSOUF SANOGO
Attaque au Burkina Faso: visite de soutien du président béninois Lundi 18 Janvier 2016. Ouagadougou. Le Président Roch Marc Christian Kaboré du Burkina Faso, accueille le président Thomas Boni Yayi du Bénin à l`aéroport de Ouagadougou |
C’est une réaction du Pr Albert Tévoédjrè qui vient renforcer notre papier de la parution du mardi 19 janvier 2016 titré : «Appréciations des attentats du 15 janvier à Ouagadougou : Yayi prend des risques pour le Bénin». Sur le même sujet, l’ancien Médiateur de la République fait savoir que «les candidats à la Présidentielle doivent se préoccuper sérieusement de la situation du terrorisme en Afrique de l’Ouest. Les déclarations intempestives de Yayi Boni ne servent qu’à «inviter» la menace sur le Bénin…».
Tévoédjrè ajoute que «la mise en avant d’un candidat «françafrique» accroit le danger. Nous devons prendre garde et envisager «UNE POLITIQUE D’ENSEMBLE» avec des moyens substantiels et un réseau international approprié. C’est une opportunité exceptionnelle pour notre pays, promoteur de «la paix par un autre chemin»». Faut-il le rappeler, Boni Yayi, à la faveur d’un déplacement à Ouagadougou lundi dernier, déclarait ceci au sujet des attaques terroristes qui ont frappé le Burkina Faso le vendredi 15 janvier 2016 : «C’est de la vraie barbarie. Qu’est-ce qui peut conduire à une telle haine, c’est inimaginable (…) Ce n’est pas le Burkina seul qui a été frappé. C’est toute une sous-région. Et nous n’allons pas rester les bras croisés.
Nous allons réagir et riposter (…) Après les événements de Bamako et ceux du Burkina, tout le monde a pris conscience une fois de plus de la nécessité d’agir. Nous n’allons pas nous laisser faire (…) Ce que nous avons déjà fait ne suffit plus parce que l’ennemi est en train de changer de stratégie. (…) Cet événement vient avec des répercussions sur la paix sans compter les répercussions sur la dimension économique (…) Les peuples ont besoin de sécurité, car c’est par la sécurité qu’on va à la prospérité (…) Les terroristes qui pensent nous prendre notre jeunesse se trompent (…) La question, aujourd’hui, c’est à qui le tour?». Vivement que les jihadistes ne prennent pas ces propos comme une proposition.
Athanase Dèwanou
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