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3e session des comités paritaires Bénin-Niger: Sauvegarder la coopération fraternelle entre les deux pays
Publié le mercredi 20 janvier 2016  |  La Nation
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© Autre presse
La ministre, Naomie Azaria Hounhoui




La directrice générale du Port autonome de Cotonou, Naomie Azaria Hounhoui, préside du lundi 18 janvier au mercredi 20 janvier, la 3e session des comités paritaires Bénin- Niger. L'ouverture a été faite dans la salle de conférence du Port autonome de Cotonou, en présence du premier vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin, Souley Yacoubou et de la conseillère du président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat du Niger, Aïssata Sadou.

«Sauvegarder la fraternelle coopération entre le Bénin et le Niger». Telle est la lourde responsabilité qui incombe, selon Souley Yacoubou, premier vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin aux membres des comités paritaires des deux pays en concertation à Cotonou. La formalisation des comités paritaires, au terme des travaux de la 2e session, par la signature à Niamey au Niger, d’un protocole d’accord tripartite entre le Port autonome de Cotonou, la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib) et la Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat du Niger (Ccian), rappelle-t-il, témoigne de la ferme volonté des deux communautés d’affaires d’œuvrer ensemble pour une plus grande compétitivité du port de Cotonou, port naturel du Niger. Elle favorise également, poursuit-il, le renforcement de la desserte maritime du Niger par le corridor Bénin-Niger ainsi que le règlement fraternel des préoccupations qui pourraient surgir du fait de certaines incompréhensions, d’autre part.

Pour Souley Yacoubou, la Ccib et la Ccian sont membres de réseaux consulaires, à l'échelle sous-régionale, régionale et internationale où les questions de développement des activités économiques, de développement institutionnel et de mutualisation des meilleures pratiques commerciales sont évoquées et intégrées dans les réflexions pour faire des institutions consulaires, les catalyseurs de la réussite économique portée par les entreprises au niveau de chaque pays.

Selon Souley Yacoubou, dans tout groupe social, des incompréhensions peuvent survenir, mais elles ne peuvent se résoudre que par la concertation, le dialogue, les échanges. C’est la raison pour laquelle il a loué la clairvoyance des responsables institutionnels pour la mise en place des deux comités paritaires qui seront amenés à traiter d’autres préoccupations suivant l’exécution des relations commerciales entre les deux pays.
«Nous devrions en principe saisir l’occasion de cette 3e session pour la signature d’un accord de coopération qui permettra de formaliser nos acquis en matière de coopération économique, notamment la réalisation et la gestion commune des infrastructures relatives aux transactions commerciales comme les postes de contrôles juxtaposés, le tracking, les parking gros porteurs», soutient-il.

Engagement et responsabilité

Aïssata Sadou, chef de la délégation nigérienne, adhère bien à cette proposition. Elle reconnait l’importance du transit des marchandises pour les pays de l’hinterland, une activité qui préoccupe les autorités nigériennes et internationales par la simplification des formalités de transit. Elle s’est réjouie de l’utilisation du port de Cotonou par les opérateurs économiques du Niger pour le transit des marchandises. Aïssata Sadou a déclaré qu’elle espère que la rencontre de Cotonou permettra de résoudre les problèmes en suspens.
Dès lors, elle a appelé au sens d’engagement et de responsabilité des membres des comités paritaires afin de réussir le pari de la libre circulation des personnes et des biens en vue d’éviter la recrudescence des problèmes résolus. Elle a alors invité les participants à la concertation, et à l'examen sans complaisance et avec sérénité les problèmes inscrits à l’ordre du jour.

C’est dans le même sens que Naomie Azaria Hounhoui a orienté les membres des comités paritaires. Cela permettra d’enregistrer des avancées notables et d’aplanir les difficultés nées de l’utilisation du corridor par les transporteurs nigériens. «Le port de Cotonou est le port du Niger», a réitéré la directrice générale, car les liens entre les deux pays les condamnent à mettre ensemble leurs ressources. La plus grande partie des échanges commerciaux du Niger passe par le port de Cotonou qui doit, relève-t-elle, avec le concours des deux chambres de commerce, œuvrer pour le transit en toute quiétude, des marchandises par le corridor du Bénin?
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