Prévu au départ pour durer trois jours, la série de rencontres de concertation avec les différents acteurs de la famille du football béninois engagée par le Comité de normalisation (Conor), depuis lundi 28 décembre dernier, a pris fin mardi 19 janvier au siège de la Fédération à Porto-Novo. C’est avec le camp de l’ancien président Augustin Ahouanvoébla, que la boucle a été bouclée.
L’acte I du processus engagé dans le cadre de la réconciliation des acteurs de la famille du football béninois par le Conor, a connu son épilogue, mardi 19 janvier à Porto-Novo. Il a été consacré à recueillir leurs préoccupations et autres contributions, pour la relance du sport roi au Bénin. La suite du processus qui reste l’acte II, sera l’organisation de la journée de réflexions.
Programmé au départ pour les 28, 29 et 30 décembre derniers, le Conor a dû jouer les prolongations jusqu’au mardi 19 janvier. C’est dans le souci d’écouter tous les acteurs. Le président Bruno Didavi et son groupe «Le Renouveau» ayant ouvert le bal, lundi 28 décembre dernier, c’est avec le camp du président Augustin Ahouanvoébla que, le Conor a mis un terme aux rencontres qu’il a engagées.
En effet, programmé pour le lundi 28 décembre dernier, c'est finalement mardi 19 janvier qu’il a été écouté. Conduit par l'ancien président déchu de la Fédération béninoise de football, l’honorable Augustin Ahouanvoébla, le groupe était composé de Francis Gbian, Soumanou Lamidi, Faustin Godovo, Anasthase Dantekpon, Sahada Issifou et l'ancien secrétaire général Bruno Dossou. Après les mots introductifs protocolaire du président du Conor, Me Rafiou Paraïso, le président Augustin Ahouanvoébla a aussi présenté les membres de sa délégation. Au cours de son intervention, il n'a pas ménagé le Conor et son président, dénonçant ce qu'il a appelé la haine, l'aigreur, la vindicte populaire contre un groupe, faisant ainsi allusion aux informations relatives au fonds et ballons reçus par son Comité exécutif. Selon lui, lorsqu’on veut réconcilier, il faut éviter de vilipender un camp. Avec les membres de sa délégation, il a également dénoncé la violation des textes de la FBF. Pour Francis Gbian, le Conor est dans une confusion terrible avec les limogeages et les prises de décision qui frisent un règlement de compte. Augustin Ahouanvoébla a ensuite invité Me Rafiou Paraïso et son équipe à se reprendre car son camp est décidé à les accompagner. Lassé, dépité, il a par ailleurs, exprimé son ras le bol concernant le football béninois.
En réponse à toutes ces préoccupations, le président Rafiou Paraïso avec un calme olympique, s'est d'abord réjoui du fait qu’Augustin Ahouanvoébla et son groupe aient répondu à l’invitation du Conor et que chacun d’eux ait dit sa part de vérité. Il les a ensuite rassurés que leurs préoccupations seront prises en compte, après avoir rappelé le régime d'exception dans lequel évolue son comité.
Le week-end dernier, le Conor était dans les départements de l’Atacora-Donga et du Borgou-Alibori. Comme ils l’ont fait, il y a une semaine dans le Zou-Collines et le Mono-Couffo, Me Rafiou Paraïso et les membres de son comité ont échangé avec les responsables de clubs, les arbitres, les associations de supporters, les entraîneurs, les anciens joueurs et surtout l’ancien président de la Fédération, Martin Adjagodo. Ce même exercice, le Conor l’avait déjà effectué avec ceux de l’Atlantique-Littoral et de l’Ouémé-Plateau à Porto-Novo, rencontrant au passage les membres du CRO et les membres du camp du président Attolou, ainsi que les membres de la direction technique nationale?