Ce jour, mercredi 20 janvier, à partir de 15 heures précises, l’ancien Premier Ministre Pascal Irénée Koupaki rencontre à la Bourse du Travail, les enseignants. En répondant à l’appel du Front d’Action pour l’éducation, le candidat déclaré à la présidentielle entend écouter les préoccupations des enseignants et exposer à ce maillon sensible de notre société, sa vision pour l’école béninoise.
Un moment d’échanges qui s’annonce fort intéressant entre cet ancien ministre chargé du dialogue social et les syndicalistes. En sept ans et quatre mois dans le gouvernement de Boni Yayi, Pascal Irénée Koupaki fut l’homme des patates chaudes, et dans ce rôle si exigeant, il a réussi à laisser aux partenaires sociaux l’image d’un fin négociateur, sensible aux préoccupations des travailleurs et attentif aux moyens de l’Etat. Dans un secteur marqué par une forte propension au débrayage, quelle offre le promoteur de la Nouvelle Conscience soumettra-t-il aux acteurs de l’école ?
De la réponse à ce questionnement, découlera le visage que prendra notre pays demain ; car tout processus de développement part de la qualité de la ressource humaine que l’école « fabrique ».
D’ores et déjà, il est fort à parier que ce soit un entretien dense et riche, d’autant que Pascal Irénée Koupaki semble faire une place de choix à la question de l’éducation, et l’intitulé de son projet de société en dit long : « Bâtir ensemble un Bénin apprenant, entreprenant et innovant ». S’il parvenait à convaincre et rallier les enseignants à sa cause, Pascal Irénée Koupaki, pourrait ainsi avoir banalement pris une sérieuse option pour le 28 février prochain.
Arnaud DOUMANHOUN