La Commission électorale nationale autonome (Céna) fait le point des dossiers de candidatures dans le cadre de l’élection présidentielle du 28 février prochain. Mercredi 20 janvier au siège de l’institution, son président Emmanuel Tiando a livré les dernières informations en date y relatives. Il en ressort qu’à l’étape actuelle des choses, seulement 35 candidats en attendant la Cour constitutionnelle sont effectivement en lice pour la course à la succession de Boni Yayi.
Des 52 intentions de candidatures observées, réduit ensuite à 48 dossiers enregistrés puis à 37 candidats en règle, on est passé désormais à 35 candidats en lice. C’est ce qui ressort du point de presse fait au siège de la Commission électorale nationale autonome (Céna).
Avec à ses cotés, la vice-présidente de l’institution, Généviève Boko Nadjo et les commissaires Basile Fassinou et Moïse Bossou, le président Emmanuel Tiando a livré l’essentiel de l’information, en ce qui concerne la gestion faite de l’enregistrement des dossiers de candidatures et des suites à y donner. On retient ainsi que 52 personnes ont été reçues par la Céna, que 48 dossiers de candidatures complets ont été déposés et qu’il y en a quatre d’incomplets. Que par la suite, sur ces 48 dossiers, seulement 37 se sont révélés en phase avec la législation électorale, 11 autres candidats n’ayant pas fait la preuve du paiement par eux du cautionnement exigé à cette fin.
Par ailleurs, la Céna a reçu deux lettres de désistement émanant de candidats. Ce qui réduit à 35, en tout cas pour le moment, le nombre de candidats toujours engagés dans cette compétition et dont les dossiers ont été déjà transmis à la Cour constitutionnelle.
Seulement, selon le président de la Céna, le processus n’est pas encore à son terme. Certains documents essentiels comme par exemple le bulletin numéro deux du casier judiciaire des candidats sont déterminants. L’institution a déjà engagé les démarches nécessaires auprès des juridictions afin qu’elles lui fassent parvenir ce précieux document, certifie son président qui dit avoir déjà transmis à la Cour constitutionnelle, seul juge de la recevabilité des candidatures, les bulletins numéro deux du casier judiciaire des candidats déjà en sa possession. En somme, le processus devant conduire à l’élection du candidat à investir le 6 avril prochain suit son cours et la Céna joue sa partition à fond.
Elle la jouera davantage, promet son président. «Nous voulons d’une élection crédible et libre qui fasse honneur à la démocratie béninoise», s’est-il engagé au nom de ses pairs, martelant «la nécessité de la transparence» et la volonté des siens et lui «de maintenir le dialogue avec tous les acteurs» engagés dans ce processus électoral?
Josué F. MEHOUENOU