C’est à travers une conférence de presse organisée à Cotonou mercredi 20 janvier, que maître Joseph Djogbénou a apporté des démentis au sujet du candidat Patrice Talon. Il en a profité pour dénoncer un certain nombre de comportements observés en cette veille de l’élection présidentielle.
«Dans votre profession, il y a des journalistes et des blanchisseurs d’information, il faut éviter les supputations qui n’honorent pas les journalistes». Ces propos sont ceux du professeur Joseph Djogbénou répondant à un journaliste à propos des rumeurs sur une éventuelle invalidation de la candidature de Patrice Talon dont il est l’un des lieutenants. C’était au cours d’une conférence de presse qu’il a organisée mercredi 20 janvier à Cotonou.
Face à cette rumeur, Joseph Djogbénou est formel. «Il n’y aura pas d’invalidation de la candidature de Patrice Talon par la Cour constitutionnelle. Depuis 1990 il n’y a jamais eu une invalidation de fond de la part de la Cour constitutionnelle. Les seules invalidations qui existent se trouvent au niveau des élections législatives et municipales», a-t-il martelé.
Joseph Djogbénou affirme qu’il n’y aura pas non plus de K.O en 2016 comme certains sont en train de le prévoir. Selon lui, le Code électoral ne permet pas de K.O si chaque acteur joue son rôle dans le processus. Il ajoute que la centralisation des résultats se fera au niveau des arrondissements. «Nous allons exploiter toutes les opportunités que nous offre le Code électoral», ajoute-t-il.
Il a qualifié d’infondées les rumeurs qui font état de ce que le candidat Patrice Talon ferait l’objet de poursuites judiciaires en Suisse. «Le candidat a fait ces derniers jours trois aller-et-venues sur la France et aucun juge français n’a pu lui notifier une convocation ou une invitation, ce sont là encore des rumeurs, juste pour nuire à l’intéressé», explique-t-il. «En décidant de s’engager dans la course présidentielle, le candidat Patrice Talon savait qu’il s’exposait à des risques. Il en a conscience et préfère assumer son choix», souligne Joseph Djogbénou.
A propos de la distribution des cartes d’électeurs, il estime que le processus accuse déjà de retard et qu’il aurait fallu maintenir les anciennes cartes et se préoccuper de ceux qui n’en avaient pas obtenu. ?
Lazare AKPAHOU (stag)