Malgré la pertinence de notre constitution, le candidat a constaté, ce qui est l’avis de toute la classe politique, qu’elle souffre de quelques imperfections. Ainsi, pour solidifier notre démocratie, il entend consolider les acquis et engager un grand champ de réformes tous azimuts pour la moderniser. Une idée forte au secours de l’Etat de droit.
« Mes expériences de parlementaires m’imposent une autre manière de voir les choses et à force de voyager dans le cadre de mes fonctions, mes idées sur les questions de réformes s’élargissent en s’inspirant de ce qui se fait ailleurs », a confié le candidat à son équipe de campagne en marge de la validation de son projet de société. S’il a été l’unique candidat qui ait associé à son projet toutes les entités de son équipe, il a voulu aussi apporter sa touche personnelle, ce qui a contraint le candidat à apporter ses avis sur tout. « En effet, le constat actuel est que la gouvernance politique s’est traduite par un sérieux recul des valeurs éthiques et démocratiques au sein de la classe politique et des crises institutionnelles parfois prononcées révélatrices d’un manque de synergie au sommet de l’Etat » peut-on lire dans le projet de société au niveau du contexte. Constat nettement remarquable d’autant qu’il s’inspire de la réalité du terrain et d’une analyse pertinente faite par les contributeurs à ce projet. Y remédier permettra de faire « de l’assainissement des mœurs politiques, un principe cardinal. » selon le document. Par son intégrité personnelle et sa culture. Par son intégrité personnelle et sa culture d’éthique en politique, celui dont on dit qu’il n’arrive pas à faire des coups bas voudraient que la morale reprenne le dessus pour assainir une classe politique qui a du mal à se défaire des mauvaises traditions. "pour qu’elle soit au service de la Nation, la politique doit retrouver ses rigueurs éthiques et contribuer, par la transparence à une bonne gouvernance qui soit inattaquable par nos partenaires" selon le candidat. Robert Gbian veut, à cet effet, insister sur les mesures phares qui sont les siennes, dans son projet de société, notamment :
- Proposer dès la première année de notre mandat, une relecture de nos textes fondamentaux suivant une démarche programmatique et consensuelle.
- Réaffirmer l’importance des principes de neutralité et de laïcité de l’Etat en extirpant les royautés et religions de la gestion étatique. Les têtes couronnées, les autorités traditionnelles et religieuses devraient retrouver leurs rôles de gardien de nos valeurs morales, cultuelles, culturelles et spirituelles dans un creuset spécifique qui valorisera leurs actions.
- Respecter les prérogatives des institutions de contre-pouvoir en évitant une immixtion de l'exécutif dans leur fonctionnement. A cet effet, nous mettrons en discussion la question de la représentativité du Chef de l’Etat dans certaines Institutions ainsi que le mode de désignation de leurs membres ou présidents.
- Maîtriser le coût des élections en procédant à un audit des différents processus électoraux en vue d’éviter tout gaspillage.
- Dépénaliser les délits de presse et aider à une meilleure structuration du secteur des médias pour faire éclore une presse professionnelle libre et indépendante.
- Lancer une concertation sur la représentativité du parlement au regard de l’évolution démographique. En effet, depuis plus de 15 ans, le nombre de députés est maintenu à 83 alors que l’effectif de la population s’est notablement accru et tourne aujourd’hui autour de 10 millions d’habitants.
- Encourager des concertations régulières entre les Institutions de la République, tout en veillant à garantir les conditions d’indépendance de chacune d’elles.
- Lutter contre la transhumance politique et encourager les regroupements des partis politiques à travers l’adoption d’une nouvelle charte des partis politiques.
- Mettre en place un financement public des partis politiques ainsi que le statut de l’opposition en accordant effectivement les privilèges prévus par la loi aux leaders de l’opposition.
Reconnaissant qu’il ne pourra jamais tout faire, le candidat voudrait aussi y associer toute la classe politique. "Je veux des réformes qui fassent, autant que possible, l’unanimité", c’est pourquoi il veut parler avec ce qui sera, en son temps, son opposition, car selon le général à la retraite, « sans une opposition solide, la démocratie ne s’en sortira pas grandie », raison pour laquelle, il entend renforcer le soutien financier de la Nation aux partis d’opposition pour leur faciliter leur mission.
Cell. Com GGR