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Recevabilité des dossiers de candidatures : Le juge constitutionnel à l’épreuve du respect des textes
Publié le mardi 26 janvier 2016  |  Fraternité
Théodore
© aCotonou.com par CODIAS
Théodore HOLO, Président de la Cour Constitutionnelle, Cérémonie de prestation de serment et installation des membres du conseil d`orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée
Cotonou 26 aout. Prestation de serment et installation des membres du conseil d`orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée (LEPI ) à la Cour Constitutionnelle.




Des présidentiables aptes et irréprochables au regard des lois de la République. C’est la lourde mission qui est assignée aux sept sages de la Cour constitutionnelle qui sont appelés au contrôle de recevabilité des dossiers de candidatures à la présidentielle de 2016. A cet effet, la Haute juridiction, après la désignation du collège de trois médecins assermentés qui depuis hier, procèdent à la visite médicale de chaque candidat, devra statuer sur la recevabilité des candidatures et notifier sa décision à la Cena. Mais, plus facile à dire qu’à faire. Car, il n’est pas exclu qu’il y ait du laxisme en ce qui concerne le respect strict des dispositions du code électoral.
Déjà, sur le volet de la visite médicale, les médecins doivent se montrer rigoureux et les sages intraitables. Il ne faut surtout pas que cette obligation faite aux candidats ne soit en définitive qu’une formalité. Un laxisme qui accouche dans bien de cas, de présidents inaptes et donc qui ne jouissent pas d’un état complet de bien-être physique et mental. Et, ce ne sont les exemples de présidents élus et qui ont gouverné ou continuent d’exercer le pouvoir alors qu’ils ont des problèmes sanitaires qui manquent. Alors, la Cour constitutionnelle doit prendre ses responsabilités et écarter dès à présent, les présidentiables inaptes de la course à la présidentielle de 2016.

Un dispositif sélectif !
Aussi, doit-elle mettre à la touche ces prétendants à la Marina qui ont un lourd passif au regard du respect des droits de l’homme et des lois de la République. C’est dire que le contrôle de la capacité juridique à se présenter devant les électeurs ne doit non plus être une farce. D’ailleurs, si le législateur a exigé dans le dossier de candidature un casier judiciaire, c’est en conséquence de cause.
Seulement, les sept sages ne doivent pas se fier qu’à ce seul document. La Constitution est claire : nul ne peut être président, s’il ‘‘n’est de bonne moralité et d’une grande probité ; ne jouit de tous ses droits civils et politiques’’. En somme, la Cour constitutionnelle doit installer un dispositif très sélectif pour sanctionner les candidats qui ont des tares ! Le Bénin a besoin d’un président aux capacités intrinsèques irréprochables. Et pour qu’il en soit ainsi, les sept sages ne doivent pas trahir leur serment.
Angelo DOSSOUMOU
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