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Retard dans l’organisation du séminaire sur le Lmd à l’Uac : Les clarifications de l’équipe rectorale
Publié le mardi 26 janvier 2016  |  Matin libre




Projetée pour octobre 2015, l’organisation du séminaire d’évaluation sur l’application du système Licence-master-doctorat semble toujours incertaine. Pourtant considérée comme l’une des principales recommandations au sortir de la crise ayant secoué l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) au cours de l’année 2015, la situation pourrait amener la communauté estudiantine à renouer avec les mouvements de protestation sur le campus. Au cours de sa sortie médiatique, le Secrétaire général de l’université d’Abomey-Calavi, Professeur Léon Bani Bio Bigou a apporté des clarifications à la lenteur caractérisant l’organisation dudit séminaire. « Ça doit pouvoir se faire, mais on ne peut pas faire deux choses à la fois. Quelle est la condition? Regardez d’abord tout le temps qu’on a perdu parce qu’il y a une priorité: sauver l’année académique 2014-2015. Sauver l’année signifie qu’il faut rattraper les cours qui n’ont pas été faits et ensuite, il faut évaluer pour que justement les étudiants ne perdent pas l’année. Il nous faut tout faire pour que l’année blanche soit évitée. Et Dieu merci, avec la compréhension des uns et des autres, au moins cela est évité. Et vous ne pouvez pas organiser le séminaire quand vous êtes plus occupés par les rattrapages, les évaluations et la proclamation des résultats avec toutes les tracasseries que nous connaissons. Ce sont en fait, les mêmes qui doivent se retrouver au séminaire. Alors, comment vous pouvez mélanger les deux aspects importants! Donc, il faut prioriser. Priorité des priorités, c’est de sauver l’année. Après, on va fixer un temps pour ce séminaire d’évaluation sur le système Licence-master-doctorat » a-t-il clarifié. Il a, par ailleurs, reconnu qu’il est impératif de tenir lesdites assises. « On va le faire, c’est obligatoire! C’est clair parce que quand il y a un problème, il faut s’asseoir pour faire le bilan et prendre des décisions pour que ces genres de choses ne se répètent plus. Chacun aura sa partition à jouer dans l’évaluation du chemin parcouru, les insuffisances et les approches de solutions. Il y aura l’équipe rectorale, le Ministère de tutelle, le gouvernement en tant que décideur et bien sûr, les étudiants par rapport à leur avenir parce que c’est leur avenir qui est en jeu et enfin, ceux qui nous accompagnent à savoir: le personnel administratif et technique » poursuivit-il. Pour finir, il a confié que l’enseignant a toujours une satisfaction morale lorsque l’enseigné réussit à son examen ou évaluation. A cet effet, il a exhorté la communauté estudiantine, les acteurs universitaires à la patience et au calme.

A.B
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