Porto-Novo - Les populations de la Vallée notamment celles d’Adjohoun continuent de manifester depuis maintenant quelques semaines leur détresse face à la folie ravageuse des troupeaux de bœufs transhumants qui ont assiégé la Vallée de l’Ouémé, forçant au départ des familles entières.
Dans les villages de Gbannan, Togbota et Hlankpa, les écoles ont forcé de fermer leurs portes, en raison de l’exode des populations forcées de regagner le plateau pour chercher un abri sûr en attendant la fin de la transhumance. « Trop c’est trop », a clamé le chef quartier de Wadon, Arsène Kounasso. Quant au maire Léon Bokovê, la situation est préoccupante. Il en a appelé à la diligence des gouvernants pour trouver une solution définitive à ce problème.
A l’étape actuelle des faits, il est à déplorer un mort et beaucoup de dégâts matériels du coté de la population de Togbota. Pour manifester leur ras-le-bol, la population a barricadé la Route nationale Missérété-Adjohoun-Kpédékpo. De même, l’entrée de la Mairie a pour la circonstance été cloisonnée et l’institution restée déserte. Même les fameux masques "Zangbéto" ont également été de la partie pour dire non à la folie
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