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Jean Comlan Panti, DG du Fonds national de microfinance (FNM),Assemblée ordianire du mouvement Union Fraternelle Dassa-zoume le 19 Decembre 2015. Assemblée ordianire du mouvement Union Fraternelle |
L’histoire n’a pas bégayé. Le Fonds national de la microfinance, 1ère initiative publique d’appui à la microfinance au monde certifiée ISO 9001 : 2008 depuis le 7 août 2012 peut se bomber le torse. Il a reçu hier mardi 26 janvier 2016 des mains de M. Georges Abi Rached, DG d’AB/Certification, le sésame qui confirme son leadership dans le domaine du management de qualité. En attendant qu’il passe à la certification ISO 2015, son certificat ISO 9001 version 2008 a été renouvelé pour une durée de trois ans encore.
En recevant cette distinction, M. Jean C. Panti s’est réjoui du travail qui a été fait par l’ensemble du personnel du Fnm sans oublier les partenaires stratégiques. Il a aussi rendu hommage à la hiérarchie pour son soutien constant. « Au fil des années, notre structure a prouvé son savoir faire. Et assez de prix à nous décernés le prouvent. Le Fnm est devenu aujourd’hui, un ambassadeur de la qualité. Mais cela ne signifie pas que nous devons dormir sur nos lauriers. C’est d’ailleurs maintenant que le grand travail commence », a dit humblement M. Jean C. Panti qui a par ailleurs pris bonne note des observations qui ont été faites par le cabinet certificateur.
Pour sa part, le Directeur du cabinet du ministre chargé de la microfinance a émis le vœu que plusieurs autres structures sous la tutelle de son département ministériel emboîtent les pas au Fnm.
La première certification du Fnm qui a expiré depuis le 6 août 2015 a pris en compte les domaines d’application du système de management de qualité que sont : la ligne de crédit et de refinancement, le renforcement des capacités et l’appui institutionnel et enfin la sécurisation des opérations.
En mission d’évaluation il y a quelques mois au Bénin, M. Alain Kharman, Auditeur à AB/Certification avait déclaré que, le système d’évaluation qualité du Fnm dégage plusieurs points forts. Il s’agit premièrement de l’excellence managériale démontrée par l’attribution à M. Jean Panti, DG/Fnm de l’Oscar du manager africain par le CIMA le 28 juin 2014. Cet Oscar, a dit M. Kharman, couronne la qualité managériale du DG/Fnm et aussi de l’équipe qui l’accompagne. Le second point fort dégagé par l’auditeur de AB/Certification est relatif à la présence d’un plan stratégique de cinq ans avec une évaluation à mi-parcours. L’analyse de ce plan, a dit M. Kharman donne au Fnm des rames pour faire face à une nouvelle version de la norme ISO. La politique-qualité est le troisième point fort dégagé par M. Kharman. A ce niveau il a fait observer que l’excellence managériale du Fnm lui a permis d’essaimer sur le plan national comme dans la sous région son expérience en matière d’appui à la microfinance. Pour M. Kharman, il est aujourd’hui incontestable que le Fnm est une référence en matière de management de qualité. Ce que conforte la réalité selon laquelle sa politique-qualité n’est pas une coquille vide, mais a de la consistance. Au Fnm, l’auditeur de AB/Certification s’est réjoui de constater qu’il y a une bonne gestion des ressources qui se traduit d’ailleurs un taux d’absentéisme de 0 %. Le fait que le Fnm soit la locomotive qui tire les autres institutions dans la mise en œuvre des réformes règlementaires imposées au secteur de la microfinance a été un point fortement souligné par M. Kharman qui s’est aussi réjoui de ce que le Fnm évalue régulièrement tous ses fournisseurs avec un retour d’information vers ces derniers. L’intégration de la micro-assurance dans le programme de microcrédits aux plus pauvres, la formation de nouveaux auditeurs et la culture de la gestion du temps qui sont des principes sur lesquels le Fnm ne transige pas ont aussi retenu l’attention de M. Kharman qui a vivement souhaité que l’institution que dirige M. Panti prolonge la rigueur relative à la gestion du temps aux Systèmes financiers décentralisés (Sfd) encore appelés IMF. Pour lui, il est important d’auditer les SFD en leur précisant qu’un audit n’est pas une mise en examen, mais un outil de progression. Pour ce qui est des écarts éventuels, M. Kharman n’en a pas trouvé au Fnm. Ceci lui a d’ailleurs permis de conclure que « le maintien de la Certification du Fnm peut être sollicitée sans réserve ». Pour le personnel du Fnm, c’est aujourd’hui heureux de savoir que les observations de M. Kharman ont été suivies par la hiérarchie d’AB/Certification.
Affissou Anonrin
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