Il s’appelle Boni OrouGnabé. Il est le Directeur régional Hilacondji du Conseil national des chargeurs du Bénin (Cncb). Il est au cœur d’une histoire à faire tomber à la renverse. Grand soutien et militant du candidat Lionel Zinsou dans la région d’Hilacondji, Grand Popo, Comè, il serait en même temps combattu par un «yayiste» pur-sang. Bizarre !
A Hilacondji, Comè, Grand Popo et dans cette région, il n’y a pas plus Lionel Zinsou que Boni OrouGnabé. Il est dans le Mono en sa qualité de Directeur régional Hilacondji duConseil national des chargeurs du Bénin (Cncb). Nommé à ce poste et confirmé par l’actuel Directeur général de la Cncb. Depuis que la candidature de Lionel Zinsou a été validée par Yayi et les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), il s’est mis au travail pour le triomphe de ce candidat pour la présidentielle du 28 février prochain. Reconnu dynamique et déterminé pour la cause, Boni OrouGnabé a reçu la visite du papa de Lionel Zinsou. Certainement pour l’en féliciter et l’inciter à faire davantage pour la gagne. Seulement que cette admiration à lui vouée ne plaît pas à tout le monde. Il n’aura pas fallu plus pour que ceux qui se réclament du même camp, son patron en l’occurrence, décide de lui pourrir la vie. Bizarre ! En effet, ses appels téléphoniques autrefois souhaités par ce patron ne sont plus les bienvenus depuis que Boni OrouGnabé a reçu la visite du papa de Lionel Zinsou. Et ce n’est pas tout. Le 1er avril prochain, le Directeur régional Boni OrouGnabé est appelé à faire valoir ses droits à la retraite. Il a reçu une lettre de félicitation de son patron. Chose normale. Mais dans le même temps, une autre lettre l’envoie en congé de six mois et puis, dans la foulée, le patron nomme quelqu’un à sa place. Une succession de faits qui étonnent. Veut-on pousser M. Boni OrouGnabé de son poste ? Et pour quelle raison ? Parce qu’il travaille dans la région pour la victoire de Lionel Zinsou ? Si c’est le cas, soit ceux qui le poussent hors duCncb trompent Yayi en se présentant pour ses «lieutenants», soit ils sont jaloux de ce que fait le directeur régional et qui lui a valu la visite du papa du Premier ministre. Des «yayistes» qui se combattent, une histoire à dormir debout.
Athanase Dèwanou