Le week-end écoulé, l’association sportive Rafales de Hêvié a célébré sa première année d’existence. Une occasion pour ses membres de boucler l’année 2015 en beauté.
Un match de gala football à cinq et une nuit festive sont les principales activités qui ont meublé les manifestions de l’An I de l’association sportive Rafales de Hêvié, un arrondissement de la commune d’Abomey-Calavi.
Tout a commencé dans la matinée du dimanche 24 janvier 2016 sur le terrain de jeu de l’association sis dans la zone CRS de Hêvié. La sélection des jeunes et celle des vétérans de Rafales se sont donné rendez-vous pour un match de gala de football à cinq communément appelé « Petits camps ». Après la séance de prière dirigée par Guy Hounsou, organisateur de l’association, la rencontre a démarré sur des chapeaux de roue. L’équipe des vétérans a rapidement pris d’assaut le camp adverse. La première offensive a fini par une frappe détournée en corner par Gérard Sessou. Juste après un quart d’heure, l’une des nombreuses velléités menées par les coéquipiers du président Lucien Sohoun-hloué fait mouche. A la conclusion d’une attaque rondement menée, Alli Alassane dit Plateau ouvre le score grâce à un petit lobe astucieux. Très rapidement, les jeunes prennent la mesure de la situation. Ils se réorganisent autour de l’excellent Morel Johnson. La défense des vétérans avec Barthélémy Toura comme tour de contrôle est mise à rude épreuve. Alban Ahom-lanto, Elie Tchitou, Nasser Sanni et autres impriment un rythme bien soutenu à la rencontre. Et c’est sur une frappe sèche de Morel Johnson que la parité est rétablie.
Fait insolite
La mi-temps intervient sur ce score. Requinqués par cette égalisation, les jeunes abordent la seconde partie avec beaucoup plus de détermination. Du côté de leurs ainés, l’entrée progressive en jeu de Crespin Zéhounkpé, Rodrigue Johnson, Wilfride Akpado et Edgar Akpovi fait beaucoup de bien. La partie s’équilibre avec des attaques de part et d’autre.
Mais les jeunes bénéficient d’un fait insolite pour marquer un second but, synonyme de victoire. Sur une action litigieuse, un coup de sifflet retentit. Tout le monde presque s’arrête et regarde dans la direction de l’arbitre qui reste de marbre. Morel Johnson profite de la léthargie collective pour envoyer une frappe lointaine du plat du pied droit. Le but est validé à la surprise générale. Mais plus tard, on comprend que le coup de sifflet n’était pas donné par l’arbitre, mais le fait de la musique distillée par DJ Delphin Akpo qui agrémentait la rencontre. Sportivement, les vétérans de l’association sportive Rafales de Hêvié acceptent la défaite et prennent déjà date pour la prochaine édition.
Belle fête après tout !
Plus tard dans la nuit, les membres de l’association se sont retrouvés à la salle des fêtes de « Cité Royale » de Hêvié pour le bouquet final. La convivialité, la Fraternité et l’Amitié (CFA) – devise chère aux maracaniers – ont été exprimés à travers ripaille et danse. C’est l’occasion pour le président de l’association, au nom du Bureau directeur de Rafales, de remercier les uns et les autres pour leur participation active à la vie du club. Pour Lucien Sohounhloué, il y a eu des avancées en très peu de temps, mais il reste beaucoup à faire. A l’en croire, « le meilleur reste à venir ». Par conséquent, il a invité tout le monde à la fraternité et la solidarité. Des invités comme Mathias Combou, Secrétaire général de la Fédération béninoise de Maracana (FEBEMA), Sènami Kakpo et Rodolphe Sourou (arbitres), Dominique Nouatin dit Sokpin (personnalité de la localité) ont honoré de leur présence l’événement. Idem pour le Commandant de la Police à la retraite, Jean Hounkpè, président d’honneur de l’association. Rappelons que Rafales de Hêvié est une association sportive créée il a à peine une année par la volonté d’anciens footballeurs résidant dans la localité de Hêvié. Pratiquant toujours le football, cette association dispose également d’une équipe de maracana, championne du Bénin en titre. Elle compte en son sein plusieurs internationaux, champions d’Afrique de maracana en 2014 à Niamey au Niger.
Pascal Hounkpatin