Monseigneur Antoine Ganyé, archevêque de Cotonou et président de la Conférence épiscopale du Bénin, a procédé ce mercredi à l’ouverture d’un colloque national qu’organise l’Observatoire chrétien catholique de la gouvernance (OCCG), autour du thème : «La nécessité de lutter contre la corruption électorale et ses méfaits en régime démocratique », au Chant d'oiseau à Cotonou.
L’un des objectifs de ce colloque selon Jacques Adandé, coordonnateur de l’OSCG, c’est d’analyser et d’apprécier les évènements importants de la vie nationale pour éclairer les prises de position de la conférence épiscopale du Bénin.
Pour Monseigneur Antoine Ganyé, archevêque de Cotonou et président de la conférence épiscopale du Bénin, force est de constater qu’au fil des élections, la corruption électorale prend des proportions inquiétantes.
Différentes communications à savoir : le libre choix des gouvernants par le peuple, socle de toute vrai démocratie ; les manifestations de la corruption électorale et leurs impacts sur le système démocratique ; à la recherche d’une meilleure efficacité de la lutte contre la corruption électorale et la pensée de l’église catholique sur la corruption électorale, sont à développer au cours de ce colloque.
Monseigneur Antoine Ganyé a révélé que l’église catholique au Bénin attend des éléments substantiels pour communiquer et sensibiliser le peuple de Dieu et l’opinion publique béninoise, d’abord sur le rôle et l’importance des consultations électorales dans l’exercice du pouvoir par le peuple, ensuite sur le concept et les manifestations de la corruption électorale, et enfin sur les voies et moyens susceptibles si non d’enrayer le phénomène du moins de le limiter au strict minimum en raison de ses effets néfastes sur le système démocratique au Bénin.
Le colloque national sur la nécessité de lutter contre la corruption électorale et ses méfaits en régime démocratique prend fin jeudi.
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