Coup de filet de la police nationale : Plusieurs hors-la-loi appréhendés

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Publié le jeudi 28 janvier 2016 | La Tribune de la Capitale

© Autre presse par DR
Macaron de la police

Le commissaire Richard Akodandé, porte-parole du commissariat central de la ville de Cotonou a présenté dans la journée du mercredi 27 janvier 2016 plusieurs individus sans foi ni loi fruits de trois grandes opérations menées par les services de la police nationale.

Marc KOSSOU

16 au total, ils sont le fruit issu de plusieurs opérations menées par les services de la police béninoise. A en croire le porte-parole du commissariat central de Cotonou, ces hors-la-loi ont été appréhendés par les éléments du commissariat de Vodjè, celui de Fifadji et un autre service de la police. Toujours selon Richard Akodandé, ils sont 12 divorcés sociaux à être arrêtés par les éléments du commissariat de Vodjè. C’était au cours d’une opération coup de poings menée dans la journée du dimanche 24 Janvier 2016 poursuit-il, que les douze individus tous de nationalité nigérienne ont été appréhendés. Spécialisés dans le vol des câbles et autres fils électriques de la Sbee et de l’Opt, ils avaient fini à en croire le porte-parole du commissariat central de Cotonou leur besogne et s’étaient retrancher dans un ghetto à Vodjè en plein partage quand ils ont été pris en flagrant délit par la police. De son côté, le commissariat de Fifadji a mis la main sur deux individus qui ne sont que des trafiquants de chanvre indien. D’après les explications de Richard Akodandé, les deux individus s’apprêtaient à livrer de la drogue le 22 Janvier 2016 quand ils ont été pris par les flics de Fifadji, avec en leur possession, 29 ballots de chanvre indien soigneusement emballés avec du skotch en provenance du Ghana. Les deux derniers divorcés sociaux présentés par la police sont issus d’un groupe de faussaires. Ce dernier groupe de deux individus est spécialisé dans la fabrication des faux documents (passeports, visas, certificats d’hébergement, les timbres postes, de faux papiers de motos et véhicules, et autres). Ils ont été mis aux arrêts par un service de la police nationale. Par ailleurs, le porte-parole a saisi cette occasion pour inviter les populations à plus collaborer avec les forces de sécurité publique. « Sans les renseignements, les forces de l’ordre ne peuvent rien. Et c’est seule la population qui peut mieux nous informer », a fait savoir Richard Akodandé.