Le centre de promotion sociale est une institution étatique qui accueille des orphelins, des enfants exigeants et malheureux, les enfants vulnérables et nécessiteux. Dans la commune de Bonou, il existe un centre construit à cet effet qui date de 1980 et qui accueille jusqu'à ce jour toutes ces catégories d'enfants. Mais malheureusement ce centre se trouve dans un état de délabrement avancé alors que des petits enfants y vivent. Ils méritent une attention particulière et ceci dans un cadre plus ou moins décent. A Bonou, on assiste à un spectacle horrible lorsqu'on entreprend la visite de ce centre.
La commune de Bonou dispose d'un centre de promotion sociale qui accueille aujourd'hui un effectif de plus de 200 enfants de toutes les catégories ; enfants vulnérables, orphelins ; enfants nécessiteux qui reçoivent les soins du personnel chargé de l'encadrement. L'état dans lequel ledit centre se trouve aujourd'hui laisse à désirer et il ne convient pas de l'appeler centre de promotion sociale. Construit depuis 1980, ce centre très délabré n'a jamais bénéficié d'un appui ni de l'état central ni d'une quelconque organisation humanitaire ou d'une autorité locale pour sa réfection. Aujourd'hui le constat est amer, les chauves souris y ont érigé des nids et il semble que ce centre n'est plus fonctionnel alors qu'il l'est bel et bien puisqu'il abrite des enfants et une responsable ainsi que ses collaboratrices>
A l'entrée du centre, une odeur nauséabonde se dégage des plafonds qui ne tiennent plus. Bref, les occupants de ce centre notamment des orphelins et autres enfants en situation difficile vivent dans des chambres en ruine. La responsable de ce centre Madame KALAM Roukayathou épouse OLATOUNDE très embêtée par cet état de chose se prononce " Je vous dis que les femmes du centre de promotion sociale de Bonou cohabitent avec des reptiles et cela je n'ai pas la langue de chat pour le dire. Il y a de cela un mois quand la ministre était de passage pour consoler et remettre des vivres et du matériel aux populations victimes de l'inondation dans la commune de Bonou et Ouinhi ; nous avons sollicité une descente inopinée dans le centre afin de constater de ses propres yeux l'état dans lequel se trouve ce centre, mais elle nous a dit qu'elle était un peu pressée et qu'elle devrait se rendre à Ouinhi. Et ce qui nous a encore fait mal est l'apparition d'un gros serpent récemment dans le centre et puisque nous ne sommes que des femmes dans le centre, prises de peur nous étions obligées de laisser partir le serpent. Je suis aujourd'hui la quatrième femme après mes prédécesseurs. Avant celui que j'ai succédé, il n'y avait plus de plafond pour toutes les salles et pire encore une chambre ou un couloir construit pour faire office de résidence de la responsable est inondé à chaque pluie. Je suis mère de famille et j'ai mes enfants et je ne peux pas amener mes enfants dans ces conditions. Je pouvais ne pas venir mais, j'y suis compte tenu du serment que j'ai prêté au niveau de mes supérieurs hiérarchiques. Le maire de la commune est saisi à travers des correspondances accompagnées de photos par mon prédécesseur et rien n'est fait jusqu'à ce jour. A la veille de la visite du ministre la directrice était là pour nous amener les vivres. Une grande pluie s'était abattue ce jour là et elle-même était dépassée puisqu'on ne trouvait pas où se cacher sans être touchée par des gouttes d'eau qui coulaient des plafonds. Une partie du centre s'est écroulée déjà et si rien n'est fait le reste des bâtiments va aussi s'effondrer et nous serions obligé de retourner chez nous et le centre de promotion sociale dans la commune de Bonou n'existerait plus ". Le Ministre de la Famille, des Affaires sociales, de la Solidarité nationale, des Handicapés et des Personnes de Troisième Age, madame Fatouma Amadou Djibril est vivement interpellée sur cette affaire pour que justice soit rendue aux enfants de ces catégories vulnérables.