Dans une interview accordée à la chaîne de la radio nationale, Me Adrien Houngbédji, président de l’Assemblée nationale et du PRD a laissé entendre qu’il ne souhaite pas du tout voir un opérateur économique comme Sébastien Germain Ajavon ou Patrice Talon être porté à la magistrature suprême du Bénin.
Me Adrien Houngbédji se déclare contre la candidature à la présidentielle des hommes d’affaires. Au motif que, ces derniers et notamment Sébastien Germain Ajavon n’a pas de grands partis politiques derrière lui.
Une coalition de forces autour de Ajavon.
C’est bien triste qu’un homme de sa trempe ignore la réalité politique du Benin ou fait exprès de l’ignorer pour des raisons stratégiques. Il doit savoir que derrière Sébastien Germain Ajavon, se trouvent de nombreux partis politiques dont l’AND de Valentin Aditi Houdé, le Madep de Séfou Fagbohoun, le MDS de Sacca Fikara, l’UDBN de Claudine Prudencio, le PSD de Bruno Amoussou, l’UDD Wloguède de Zéphirin Kindjanhoundé, le Peb Tohinlo de Parfait Houagni, le Durr Barka de Rachidi Gbadamassi, … y compris de nombreux militants de la RB, des FCBE et du PRD. A tous ceux-ci s’ajoutent le RDL-Vivotin de Séverin Adjovi !!! LE FDU de Mathurin Nago et de nombreux autres leaders d’opinion qui croient réellement en la capacité de l’homme à mettre le Bénin sur les rails du développement et à impulser enfin, la bonne gouvernance politique et économique dont a soif le peuple. Depuis le renouveau démocratique, tous les présidents élus qui se sont succédé à la tête de l’Etat béninois n’avaient pas de partis politiques au moment de leur élection. En 2006, Thomas Boni Yayi l’a amplement battu malgré la présence marquée du PRD dont le poids politique départementalisé n’a pu rien faire pour arrêter la furia développée autour de Thomas Boni Yayi contre lui, Adrien Houngbédji. En 2011, qu’il l’accepte ou pas, il s’est fait à nouveau battre par le même rival malgré qu’il était le seul challenger de taille contre Yayi. Est-il jaloux de ces opérateurs économiques et que leur reproche-t-il dans le fond ?
ASG, l’incorruptible
Un légaliste de sa trempe ne doit pas raisonner de cette manière-là. N’a-t-il pas dit à l’Assemblée nationale que, si dictature il y a, c’est la dictature des textes ? Comme pour exprimer sa détermination à faire respecter les textes de loi de la République. A aucun moment, notre Constitution du 11 décembre 1990 n’a fait acception à une catégorie de citoyens de briguer la magistrature suprême. Pourquoi alors chercher à pérorer sous tous les toits que les opérateurs économiques ne peuvent pas diriger le pays ? Le cas AJAVON Sébastien Germain est exceptionnel, à voir tout le bien que disent de lui les populations et sa riche contribution à l’amélioration de l’éducation, de la santé des populations à travers ses œuvres sociales et humanitaires. Cet opérateur économique a impacté positivement la société béninoise et continue de le faire. Conscient des responsabilités qui seront les siennes une fois élu, l’homme a déjà eu la clairvoyance d’esprit de se désengager de la direction de ses sociétés désormais gérées par d’autres cadres. C’est l’occasion de rappeler à qui veut le savoir, qu’il ne s’agit pas de sociétés écrans, mais de désengagement effectif. L’homme ayant horreur de la tricherie et de la corruption, ne saurait verser dans des actes corruptibles, c’est un incorruptible qui ne manque pas de le prouver.
J.S.K