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Présidentielle du 28 février prochain: Adrien Houngbédji justifie le choix de Lionel Zinsou par le PRD
Publié le vendredi 29 janvier 2016  |  La Nation
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© aCotonou.com par CODIAS
Edition 2015 de l’Université de vacances du Parti du renouveau démocratique (Prd)
Samedi 19 Septembre 2015.Université de vacances du PRD placé sous l’autorité de Me Adrien Houngbédji, Président fondateur du Prd et Président de l`Assemblée Nationale du Bénin.





Le président de l’Assemblée nationale Me Adrien Houngbédji, président du Parti du renouveau démocratique (PRD) a justifié encore une fois le choix de Lionel Zinsou par son parti pour la présidentielle du 28 février prochain. Au cours d’une émission dénommée décryptage de l’actualité nationale animée par Ogounchina Koundé de la Télévision nationale et Angelo Amoussou de la Radio nationale, il a donné les raisons de ce choix. Mais avant, il a fait le point de comment l’Assemblée nationale est gérée depuis le 19 mai 2015 quand il a été élu président. C’était jeudi 28 janvier sur les écrans de la Télévision nationale.

«Nous ne voulons pas d’un président commerçant à la tête de notre pays. Si c’est le cas, il y aura un désordre. Le PRD ne veut pas de Sébastien Ajavon, ni de Patrice Talon». Le président du Parti du renouveau démocratique (PRD) Me Adrien Houngbédji, président de l’Assemblée nationale a été clair jeudi. Au cours d’une émission portant sur le décryptage de l’actualité politique nationale sur les écrans de la Télévision nationale, il a donné les raisons du choix de Lionel Zinsou par sa formation politique dans le cadre de la présidentielle du 28 février prochain.

Selon Me Adrien Houngbédji, le PRD depuis sa création il y a 25 ans, a fait 23 ans d’opposition. C’est pourquoi dans le cadre de la présidentielle de cette année le parti au cours de son Conseil national tenu à Ifangni dans le département du Plateau, il y a quelques mois, s’est engagé pour ne plus faire l’opposition après l’élection présidentielle de 2016.
Le président du PRD estime que la coalition qui l’a porté au perchoir le 19 mai 2015, n’est plus soudée. Car, dans le rang des 32 députés qui l’ont soutenu en plus des 10 de son parti politique, il y 7 candidats. Dans ces conditions, il se demande quel candidat le PRD va soutenir pour respecter les engagements pris au cours de son Conseil national d’Ifangni. «Nous ne voulons pas gaspiller nos voix», souligne-t-il. C’est pourquoi, après analyse, le PRD insiste-t-il, a choisi le candidat de la première force politique que sont les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) qui d’ailleurs ont reçu le soutien de la Renaissance du Bénin qui est la troisième force politique après le PRD. Adrien Houngbédji a expliqué que le choix de son parti n’a pas été un choix de hasard.
En effet, pour participer à une élection présidentielle, le PRD selon son président a trois cas de figure. D’abord, le parti présente un candidat, ce qui n’est pas le cas actuellement ; ou aller vers un candidat indépendant, ce que le Conseil national d’Ifangni a rejeté ; puis enfin soutenir un candidat d‘alliance. C’est l’option de ce dernier cas qu’a fait le parti.
Contrairement aux informations selon lesquelles des militants du parti démissionnent suite à la prise de cette décision, Adrien Houngbédji indique que ce sont de faux militants avant de donner rendez-vous aux uns et autres pour demain samedi 30 janvier au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo au cours du Conseil national d’investiture de Lionel Zinsou pour se convaincre de l’engagement des militants du PRD.
Avant cette actualité qui en réalité était l’objectif de l’émission, Adrien Houngbédji a fait le point de la mise en œuvre des réformes qu’il a engagées à l’Assemblée nationale depuis son investiture le 15 juin 2015 suite à son élection le 19 mai 2015 pour une troisième fois à la tête du Parlement béninois. Pour lui, le Parlement marche actuellement à merveille. Les députés selon lui participent correctement aux débats sans distinction entre Mouvance et Opposition. «Il y a une prise de conscience. Car, à la fin du régime Boni Yayi, il faut que certaines institutions de la République soient préservées», souligne-t-il. ?

Bruno SEWADE
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