Après moult reports, les députés de la 7e législature ont enfin désigné leurs représentants dans les postes de vote en vue de la présidentielle du 28 février prochain. Mais à défaut de ne rien désigner du tout, ils ont adopté une liste partielle. Sur 26 212 agents électoraux attendus à raison de 13 106 par tendances majorité et minorité parlementaires, ils ont pourvu 24 000 postes environ.
Cette liste partielle a été adoptée au scrutin à bulletins secrets par 20 voix pour 00 contre et une abstention. C’est déjà mieux que rien. La Commission électorale nationale autonome (Céna) va se débrouiller pour pourvoir le reste des postes ainsi que ceux des trois autres agents électoraux devant compléter par poste de vote les deux représentants du Parlement. Puisqu’aux termes du Code électoral, il faut cinq agents par poste de vote pour l’élection présidentielle du 28 février prochain. L’Assemblée nationale en nomme deux et la Céna, les trois autres recrutés par appels à candidatures. Depuis jeudi 28 janvier donc, les députés ont joué leur partition. Il revient à la Céna de jouer la sienne en déclenchant vite le processus de recrutement des 39 318 agents électoraux en plus des vides laissés par les députés.
La séance plénière dirigée par le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Eric Houndété, est la dernière pour le compte de la deuxième session ordinaire de l’année 2015 encore appelée session budgétaire ouverte le 29 octobre 2015. Celle-ci a été clôturée après trois mois de travaux. C’est dire que les députés sont désormais en vacances. Ils reprendront le chemin de l’hémicycle en avril prochain pour l’ouverture des travaux de la première session ordinaire de l’année 2016. ?
Thibaud C. NAGNONHOU, AR Ouémé-Plateau