Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Projet de société pour la présidentielle 2016: Les idées novatrices de Patrice Talon pour les secteurs éducatif et agricole
Publié le vendredi 29 janvier 2016  |  L`événement Précis




Le secteur éducatif occupe une place de choix dans « Le Nouveau départ », le projet de société de Patrice Talon. Le candidat à l’élection présidentielle de février 2016, passionné de savoir qu’il est, prévoit pour ce secteur, la création d’une zone franche du savoir et de l’innovation.
Créer une zone franche du savoir et de l’innovation pour faire des Béninois des « têtes bien faites». C’est le défi qu’entend relever le candidat de la rupture, le temps de son mandat unique à la tête du Bénin. Il s’agit d’un projet qui consiste à créer une zone franche intégralement défiscalisée, en partenariat avec les entreprises, les industriels et structures d’enseignement supérieur et de recherche. Il s’agira de développer des filières d’enseignement, de recherche scientifique et d’innovation de pointe, mais dans le cadre d’un partenariat public-privé dans lequel l’Etat se fera le devoir de mettre en place les infrastructures adaptées (électricité, connexion haut débit, accessibilité…) et définira une charte de fonctionnement. Le fait d’accorder une défiscalisation totale des investissements et activités réalisées dans la zone franche constitue un des avantages majeurs de ce projet. Car cette innovation permettra de diminuer le mercantilisme trop poussé qui supplante le souci de former des jeunes compétents et tue le savoir dans le système éducatif béninois.

Projets innovants
Le deuxième avantage sera le fait de permettre d’orienter les jeunes vers des filières cibles en adéquation avec le marché de l’emploi et le souci du développement, puis de leur permettre d’obtenir des diplômes conformes aux normes des grandes écoles internationales qui, d’ailleurs, seront des partenaires précieux dans la mise en œuvre de cette innovation. Pour y parvenir, il est nécessaire de promouvoir un cadre adéquat en mettant à disposition des locaux, des équipements et des services pour les jeunes entreprises, d’apporter un appui financier aux entreprises en démarrage dans les filières ciblées puis enfin, d’organiser des concours pour sélectionner, subventionner et promouvoir les projets les plus innovants. Un tel projet qui vise la qualité nécessite un suivi rigoureux et une évaluation fiable. On ne saurait négliger la qualité en amont et la recherche en aval. C’est pourquoi, en appui à la réussite de ce projet, le candidat de la rupture a prévu la création d’une agence pour la qualité et l’évaluation, tandis que le contrôle de la qualité sera la mission prioritaire de la direction de la formation au maternel et au primaire. Il en sera de même pour l’enseignement secondaire, technique et professionnel. On retrouve au cœur de ces innovations, le souci de redéfinir les cartes scolaires et universitaires pour intégrer la vision du candidat Patrice Talon en matière d’enseignement, de formation et de recherche avec en appoint l’adoption de statuts particuliers pour les enseignants des différents compartiments du secteur de l’éducation.

Pléthore d’universités sans ressources adaptées
La zone franche du savoir et de l’innovation se retrouve au sommet d’un objectif qui prend en compte tout le système éducatif béninois, de la base au sommet. Car le diagnostic établi par le candidat sur le secteur de l’éducation nationale révèle des insuffisances qui exigent des actions concrètes et structurantes. Globalement, ce diagnostic opéré sur les trois niveaux d’enseignement (maternel et primaire, secondaire, technique et professionnel puis supérieur) a montré que le système éducatif béninois manque d’infrastructures, de matériel didactique et d’enseignants. Au niveau du peu qui est disponible, on note une inadéquation entre la formation et les matières enseignées, avec comme corollaires une baisse du niveau des écoliers, des élèves et des étudiants ; une mauvaise orientation de ceux-ci vers les spécialités adéquates, etc.

Wandji A.
Commentaires