Pour nombre de ses compatriotes, Koupaki incarne le compromis et surtout, la rupture tranquille. Tant, le candidat de la « Nouvelle Conscience » rassure, par sa compétence et son expérience…
Demandez à un Béninois de la rue, quel serait le meilleur choix pour son pays, si l’on faisait abstraction du tintamarre actuel, autour des ralliements intéressés et des alliances contre nature ? Il vous répondra sans aucune hésitation : Koupaki ! D’ailleurs, même le Chef de l’Etat sortant, est totalement en phase avec cette réalité. Il n’à point hésité, à plaider pour la Nouvelle Conscience prônée par Koupaki, lors d’une séance consacrée au R.A.M.U, la semaine dernière au Palais des Congrès de Cotonou. C‘est dire combien Pascal Irénée Koupaki, avec son projet de société dont la pertinence ne fait pas débat, s’impose d’ores et déjà, comme le candidat idéal…
La voie du salut
Le Renard de Djrègbé, fin connaisseur de la vie politique nationale, a été l’un des tout premiers, à indiquer aux Béninois, le sentier de la Nouvelle Conscience. Pour Albert Tévoèdjrè, il s’agit là, de la seule et unique voie du salut. Car ce peuple a urgemment besoin d’un sursaut collectif ; il a besoin d’une rupture radicale, avec certaines pratiques nauséeuses…Au regard de son projet de société, Pascal Irénée Koupaki est apparu aux yeux de nombreux Béninois, comme l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Le professeur Tévoèdjrè de proposer, pour parvenir à cette fin, l’invention d’une « nouvelle logique électorale », pouvant amener les électeurs, à accompagner financièrement le candidat… Rosine Vieyra Soglo, s’inscrit dans la même dynamique. Tout en s’opposant radicalement aux forces de l’argent, Rosine Soglo plaide pour la prime au plus méritant et au plus expérimenté… Elle se dit prête à cotiser s’il le fallait pour ce candidat. Pascal Koupaki répond de loin à ce profil.
Cet avis est aussi entièrement partagé par son époux, Nicéphore Dieudonné Soglo. L’ancien Président de la République, grand pourfendeur devant l’éternel, de la nébuleuse dite « Françafrique », clame son opposition totale à la recolonisation de notre pays. Car c’est bien de cela qu’il s’agit, à travers le parachutage d’un candidat « venu de France ».Cette « France qui, selon la célèbre formule, n’a point d’amis, mais uniquement des intérêts ». C’est en réalité, pour veiller sur ces intérêts, que des pouvoirs financiers, en complicité avec leurs « valets locaux », tentent de nous faire avaler cette amère pilule. Mais il n’avait pas prévu la résistance. Soglo père, Soglo mère, et même Soglo fils, jadis rebelle, Galiou, s’engagent à mener ce noble combat contre l’imposture ; contre le déshonneur…
La rupture tranquille
En jetant quelques semaines plus tôt, les bases du front « Anti-Wahala », le Président Soglo ne se doutait pas que le pire restait à venir. Celui-ci prendra les traits d’une alliance contre nature, entre la Renaissance du Bénin (R.b), le Parti du Renouveau Démocratique (P.r.d) et les Forces Cauris pour un Bénin Emergent (F.c.b.e) ! Le but visé est de parachever le complot ourdi de l’extérieur. Face à ce coup de poignard dans le dos, Nicéphore Soglo ne s’est pas contenté de clamer tel César à Brutus, « toi aussi mon fils »…L’ancien Président a décidé de faire front. Avec dignité et détermination. Car affirme-t-il, « cette alliance est un crime de haute trahison contre l’intérêt supérieur de notre pays ».Et quand on refuse, on dit non. Nicéphore Soglo, tout en s’opposant au choix de son fils, se donne un devoir : celui d’indiquer la voie à suivre à son peuple. Celle-ci dans sa démarche, est avant tout à rechercher dans les tréfonds de notre conscience. En effet, sur un échiquier politique, infesté de requins, de caïmans et de crocodiles, le choix est à la fois périlleux et exaltant. Evidemment, nombre de loups se sont recouverts de peaux d’agneaux. Mais le sage n’oublie jamais, que le bien ne fait pas du bruit. Pour les « sages »-Dieu sait s’ils sont nombreux- Pascal Koupaki apparaît de loin, comme la voie médiane. Celle du compromis ; mais aussi et surtout, celle de l’expérience. Cet homme s’est longtemps préparé pour cette charge. Parfois dans la douleur, souvent dans l’humiliation. Mais il savait que c’était là, le prix à payer. Une fois libéré de ses obligations républicaines, il a pris son bâton de Pèlerin, pour parcourir deux années durant, monts et vallées du Benin profond. Du nord au sud ; de l’est à l’ouest. Il a écouté ses concitoyens, toutes catégories confondues dans les 77 communes. Il a cherché et trouvé solutions à leurs problèmes. Et il est définitivement prêt, pour conduire l’assaut. Dans la kyrielle des candidats qui affichent la même prétention, Koupaki est celui qui transcende tous les clivages. Son profil rassure toutes les composantes de notre société. Il ne peut donc qu’être le choix naturel de Nicéphore et Rosine Soglo. La visite du fils Ganiou Soglo, au leader de la Nouvelle Conscience, et les hommages qu’il lui a rendus en cette occasion, sont de ces signes qui ne trompent point. Koupaki défend des valeurs nobles ; des valeurs qu’il a en partage avec Nicéphore Soglo. Tel « Hercule » qui hier, a sorti notre pays du « rouge », avec Courage, Foi et Abnégation, Koupaki tient à mettre fin au gaspillage et à la prédation. Son souci premier, est de relever le défi de la relance économique, et de la valorisation des potentialités nationales. Cet homme incarne donc la rupture ; la rupture tranquille. N’en déplaise aux rumeurs, les pistes empruntées par les Soglo, mènent à la destination Koupaki.
Garance Akiyemi